Sans titre
La Tencinade
BHVP, MS 659, p.305-07 Mazarine Castries 3984, p.285-96
Sans titre
En vain pour blâmer de Boissy
Lui cherche-t-on querelle.
Il avait fort bien réussi
Dans sa pièce nouvelle
Car si l’Hercule peu chrétien
Y parle en janséniste,
Le grand prêtre, quoique païen,
Agit en moliniste.
Mazarine Castries 3984, p.278
Pour la naissance des deux dames de France
Pour la naissance des deux dames de France
On donne gratis l’opéra,
La comédie, et cetera
Pour la naissance des princesses
Mais partout, à mon grand regret,
On ne fait pas même largesses ;
Point de gratis au cabaret.
Mazarine Castries 3984, p.270
Sans titre
Morgué, Pierrot, fais-moi sage
Sur la doutance où je suis.
Dis-moi, quel est le tapage
Que l’on voit dedans Paris ?
Dis-moi pourquoi l’on exile
Les prêtres et les curés ?
Ils étions dans cette ville
Tant chéris, tant révérés.
Faut encor que tu me bailles
Sur la Constitution
Dont tout le monde se goaille
Certaine explication,
Ce que c’est que Formulaire
Et mille autres noms hébreux,
Car sans quoi dans cette affaire
Clairambault, F.Fr.12704, p.125-27 - Maurepas, F.Fr.12633, p.81-86 - F.Fr.15144, p.256-265 - Mazarine Castries 3984, p.264-70
Sans titre
Tous nos évêques en commun
Ne s’embarrassent guère
Du fameux concile d’Embrun
Et des preux commissaires
Dont nul par ses décisions
N’a suivi dans les sessions
Les saints canons, les saints canons
Des Pères.
Mais au défaut de nos prélats
Thémis rompt le silence,
Et dans la main des avocats
Du vrai met la défense.
Du péril ils font peu de cas
Et savent mieux que nos prélats
Les saints canons, les saints canons
Des Pères.
Comme des guides assurés
Autrefois tout concile
Mazarine Castries 3984, p.258-63
Sur l’édit qui portait qu’à la fin de l’année on cesserait le cinquantième
Sur l’édit qui portait qu’à la fin de l’année
on cesserait le cinquantième.
Si l’on changeait ce temps-ci
Nous serions tous réjouis.
Mais las ! pour notre peine
L’onguent d’à présent n’est rien
Qu’onguent miton mitaine
Mazarine Castries 3984, p.253