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Affaire de Mlle de Saint-Cyr

La Saint-Cyr au Parlement
A présenté sa requête1
Pour prouver l’accouchement
D’une Esther un peu coquette.
Vérifiez, vérifiez, vérifiez-moi,
Je suis sa fille secrète,
Vérifiez, vérifiez, vérifiez-moi,
Car je suis d’un bon aloi.

Numéro
$5360


Année
1726 (Castries)




Références

F.Fr.9352, f°2v - Mazarine Castries 3984, p.178


Notes

L’arrêt du 13 avril 1726 a déclaré Mlle de Choiseul, fille unique, héritière du duc et de la duchesse de Choiseul. (Castries)


Sans titre

Que si les maux lorsque l’on les partage
Sont allégés, Français, apprenez tous
Que votre Roi va prendre en mariage
Un laid objet aussi pauvre que vous.

Numéro
$5359


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.177



Sans titre

Par l’avis de Son Altesse
Le Roi forme un beau lien.
Il épouse une princesse
Qui n’apporte pour tout bien
Que son Mirliton, Mirliton, Mirlitaine
Que son Mirliton,
Don don.

Savez-vous quel héritage
Marie apporte à Bourbon
Dans ce nouveau mariage
Machiné par le borgnon ?
C’est son Mirliton, Mirliton, Mirlitaine,
C’est son Mirliton,
Don, don.

Pour tout bien en mariage,
Couronne et prétention,
La Reine pour tout potage

Numéro
$5358


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.175-76 - Marais, II, 851 (premier couplet)



Sans titre

Quoi ! ma cour devient déserte,
Disait l’Amour en courroux.
Pour réparer ma perte
Maman, que ferons-nous ?
Allez, mon fils, plaignez-vous à de Prie.
Implorez ses beaux yeux
Et vous aurez une cour plus fleurie
Que le maître des cieux.

Numéro
$5357


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.174



Sans titre

Cette malheureuse princesse
Dont on vante tant la sagesse,
Tant que le borgne couchera
Auprès de Madame de Prie,
Comme son père ne sera
Qu’une reine de comédie.

Numéro
$5356


Année
1726




Références

Mazarine Castries 3984, p.171



Sans titre

Irez-vous à Chantilly ?
Vraiment ma commère oui
Avez-vous à quelque affaire ?
Vraiment ma commère voire
Vraiment ma commère oui.

Duvernet vous connaît-il ?
Vraiment ma commère oui
Sans lui l’on ne peut rien faire
Vraiment ma commère voire
Vraiment ma commère oui.

Vous mène-t-il chez de Prie ?
Vraiment ma commère oui
J’ai de quoi la satisfaire
Vraiment ma commère voire
Vraiment ma commère oui.

Comptez-vous le réjoui ?
Vraiment ma commère oui

Numéro
$5355


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.168-69



Sans titre

Pour le coup, ma foi, je n’en puis plus.
Il faut que ma muse se débonde.
Tous les jours nous sommes rebattus
Des attraits de la brune et la blonde.
Chacune veut avoir le devant.
Aux nouvelles modes
Vite on s’accommode,
On les voit se guinder follement.
Rien n’est épargné dans leur ajustement.

Voyez-les dans leur appartement
Consulter, étant à leur toilette,
Un miroir qui, souvent complaisant,
Leur fait métamorphoser la tête,
Leur cachant un défaut apparent
Soit dans leurs parures,
Soit dans leurs figures,

Numéro
$5354


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.159-67



1726

Ayons la larme à l’œil
De voir dans le cercueil
Cette bonne duchesse,
Madame d’Orléans,
Au printemps de ses ans.
Ah Pour nous quelle angoisse.

Mort, qu’as-tu donc pensé
De nous avoir ôté
Cette aimable duchesse ?
Tu n’as point de raison
D’attaquer les Bourbons
Dans leur tendre jeunesse.

Étant près de mourir
Elle fit un soupir
Qui marquait sa tendresse
À Monsieur d’Orléans
Qui restait là présent.
Pour lui quelle tristesse !

D’un air doux et bénin

Numéro
$5353


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p155-58


Notes

Voir, identique, $5352


Sur la mort de Mme la Duchesse d’Orléans arrivée le 8 août 1726

Sur la mort de Madame la Duchesse d’Orléans arrivée le 8 août 1726
Aujourd’hui toute en pleurs
La France avec douleur
Regrette une duchesse
D’un esprit bienfaisant
Et d’un air engageant.
Pleurons cette princesse.

Les princes, les seigneurs
En regrets et douleurs
Pendant sa maladie
Ont été tour à tour
Lui prouver leur amour
En grande compagnie.

Ta rigoureuse loi
Nous accable à la fois,
O mort impitoyable !
De chagrins, de douleurs
En séparant ces cœurs

Numéro
$5352


Année
1726 (Castries)




Références

azarine Castries 3984, p.152-55



Sans titre

Or écoutez, grands et petits,
L’aventure plaisante
De l’ample docteur Montempuis.
Elle est encore récente
Et très digne de quelque ton
La faridondaine, la faridondon
Qui fasse hanter le parti
Biribi
À la façon de barbari
Mon ami.

Il ne s’agira nullement
D’aucun fait dogmatique,
Les jansénistes seulement,
La morale pratique
Est ce dont il est question
La faridondaine, la faridondon
Le cas est tout des plus jolis
Biribi
À la façon de barbari
Mon ami.

Numéro
$5351


Année
1726 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3984, p.143-48



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