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Parallèle des duchesses de Cossé et de Brancas

Parallèle des duchesses de Cossé et de Brancas1
Lorsque de Dieu la main féconde
Tira l’univers du chaos,
Il prescrivit pour règle au monde
Le mouvement et le repos.

Cossé, Brancas, par caractère,
Offrent ce contraste frappant ;
L’une est le repos de la terre,
Et l’autre en est le mouvement.

  • 1Cet ingénieux parallèle, qui fut composé à Contrexéville, était, d’après Métra, l’œuvre « d’un M. Cérutti, qui après avoir passé sa vie à chanter des psaumes, s’amuse maintenant à chanter nos belles dames ». (R)

Numéro
$1481


Année
1780

Auteur
Cérutti



Références

Raunié, IX,259-61



Panégyrique de Necker

Panégyrique de Necker1
Généreux étranger dont le vaste génie,
Suivant dans ton effort ta noble ambition,
Se consacre à l’honneur de servir ma patrie,
Je te dois mon respect, mon admiration.

Dans ces temps malheureux, plus d’un ministre en France
Abusant des moyens, osa dans ton emploi
Bouleverser l’État, épuiser la finance ;

  • 1Ces vers furent adressés à Necker par M. de Ferney, auteur d’un mémoire sur l’Utilité d’un dénombrement général en France et sur la manière de l’exécuter avec succès et sans frais. (R)

Numéro
$1480


Année
1780

Auteur
Ferney, auteur d'un mémoire sur l'utilité d'un dénombrement général



Références

Raunié, IX,257-59 - Correspondance secrète, 30 décembre 1780, t.X, p.413-14. (strophe 1 et 7 seulement)



Éloge du duc d’Orléans

Éloge du duc d’Orléans1
Tous les ans, quand vient la moisson,
A fêter Louis on s’apprête.
Monseigneur, que cette saison
Est bien faite pour votre fête !
Quand l’humanité s’applaudit
Des faveurs que Cérès dispense,
C’est l’instant où la raison dit
Qu’on doit fêter la bienfaisance.

Né proche de la majesté,
Par votre sang on vous honore,

  • 1Ces couplets furent composés, dans une fête donnée au Raincy, par une très aimable et très jolie femme de la société de Mme de Montesson. (M.) (R

Numéro
$1479


Année
1780




Références

Raunié, IX,256-57



Les Vertus du cardinal de Rohan

Les vertus du cardinal de Rohan1

  • 1Le cardinal de Rohan, qui devait être rendu tristement célèbre par le fameux procès du Collier, avait provoqué et activement préparé le transfert des Quinze‑Vingts des bâtiments délabrés de la rue Saint‑Honoré dans ceux qu’il avait fait spécialement construire pour cet hospice dans le faubourg Saint‑Antoine. On lit à ce propos dans la Correspondance secrète de Métra : « La translation des Quinze‑Vingts de la rue Saint‑Honoré dans le faubourg Saint-Antoine, à l’ancien hôtel des mousquetaires noirs, est enfin consommée. M.

Numéro
$1478


Année
1780




Références

Raunié, IX,254-55



L'Abbé Fatras

L’abbé Fatras

Numéro
$1477


Année
1780

Auteur
Marmontel



Références

Raunié, IX,252-53 - F.Fr.13653, p.130-31 - La Harpe, CL, t.III, p.102-03 - CSPL, t.X, p.32-33 - Vigée-Lebrun, Souvenirs, t.I, p.81 (six premiers vers)


Notes

Réplique à $1469. Marmontel et l'abbé Arnaud se trouvaient en opposition car Marmontel était piccinniste et l'abbé Gluckiste forcené. Tous deux se lançaient des épigrammes, des couplets. (Vigée-Lebrun qui reproduit les deux poèmes)


Les Amours de Carline

Les amours de Carline

Numéro
$1476


Année
1780




Références

Raunié, IX,251-52 - CSPL, t.X, p.14



Necker et Sartine

Necker et Sartine1
Dans le pays des perfidies,

Numéro
$1475


Année
1780




Références

Raunié, IX,249-50 - CSPL, IX, 416-17 - Kageneck, p.134-35



Extrait de la boîte de Pandore

Extrait de la boîte de Pandore1

  • 1Cette pièce qui a pour sous‑titre Portrait au naturel de la décrépite comtesse de B…, doit s’appliquer à la comtesse de Boufflers dont il a été plusieurs fois question dans les chansons du règne de Louis XV. — « Cette vapeur de la boîte de Pandore est un peu méchante ; mais aux grands maux il faut de grands remèdes ; où les calmants ne sont rien, je tiens, moi, qu’il faut appliquer les caustiques. Sa satire, l’épigramme bien aiguë et le déchirant sarcasme sont les extirpateurs du vice moral, comme le vitriol l’est du vice physique.

Numéro
$1474


Année
1780




Références

Raunié, IX,247-48



Aux Anglais

Aux Anglais

Numéro
$1473


Année
1780




Références

Raunié, IX,243-46 - CSPL, IX, 292-94



Épître à Mademoiselle Girardin

Épître à Mademoiselle Girardin1

  • 1Mlle Girardin avait débuté à l’Opéra, le 8 juillet 1779, avec un demi-succès, ainsi que le constataient les Mémoires secrets : « Une nouvelle débutante a chanté une ariette dans laquelle on a admiré la justesse et la légèreté de sa voix. Ce sera une très jolie cantatrice ; mais comme elle n’a ni énergie ni étendue, on doute qu’elle puisse jamais être actrice. » Mais le public ne tarda pas à revenir de cette opinion, et un mois ne s’était pas écoulé que l’actrice avait déjà conquis une place brillante sur la scène lyrique.

Numéro
$1472


Année
1780




Références

Raunié, IX,241-43



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