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Sur Necker et Choiseul

Sur Necker et Choiseul1
A la Cour en diligence,
Dès qu’eut passé Maurepas,
Vint Choiseul, plein d’assurance,
Et Necker suivant ses pas.
Pourquoi de cette alliance
S’étonner ou se fâcher ?

  • 1« M.de Maurepas n’a pas été mort que tous les aspirants à le remplacer dans la confiance du Roi se sont rendus à Versailles. On y a remarqué, entre autres, le même jour, M. le duc de Choiseul et M. Necker ; ce qui fit dire à un rieur que c’était le compte rendu, la recette et la dépense. On a versifié ce bon mot. » (Mémoires secrets)

Numéro
$1501


Année
1781




Références

Raunié, X,31 - Mémoires secrets, XVIII, 222



Sur Necker

                   Sur Necker1
Les vertus, le génie exilés de la Cour,
Ce malheur trop commun n a rien qui me surprenne ;
Que leur règne ait duré cinq ans dans ce séjour
C’est ce que l’avenir ne croira qu’avec peine.

Numéro
$1500


Année
1781




Références

Raunié, X,31 - F.Fr.13653, p.182 - Mémoires secrets, XVII, 200



Sans titre

Huit mois plus tôt, il mourrait adoré ;
Huit mois plus tard, il est mort abhorré1 .

  • 1Par suite de la disgrâce de Necker.(R)

Numéro
$1499


Année
1781




Références

Raunié, X,30 - Mémoires secrets, XX, 8



Sur Maurepas

Sur Maurepas1
O France, applaudis-toi, triomphe de ton sort,
Un Dauphin vient de naître et Maurepas est mort.

Numéro
$1498


Année
1781




Références

Raunié, X,30 - Mémoires secrets, XVIII, 158



Sans titre

Je suis fée et veux vous conter1
Une grande nouvelle :
Un fils de roi vient d’enchanter
Tout un peuple fidèle.
Ce Dauphin, que l’on va fêter,
Au trône doit prétendre ;
Qu’il soit tardif pour y monter…
Tardif pour en descendre.

  • 1Ce couplet fut chanté à l’Opéra‑Comique par la dame Billioni, qui venait de jouer un rôle de fée dans la pièce des Deux Sylphes. Il avait été improvisé par Imbert au moment où était arrivée la nouvelle de la naissance du Dauphin.(R)

Numéro
$1497


Année
1781

Auteur
Imbert



Références

Raunié, X,29 - Mémoires secrets, XVIII, 96



Sur le Dauphin

Sur le Dauphin1
Auguste enfant, amour de l’univers,
Sur les biens que tu fais éclore
Lorsque tous les yeux sont ouverts

  • 1Parmi tous les vers auxquels donnait l’essor cet événement si intéressant pour la nation de la naissance d’un Dauphin, notait Hardy, je pense qu’on pourra me savoir quelque gré d’avoir distingué ceux que l’on va trouver ci-dessous transcrits d’après un de nos ouvrages périodiques. Ils m’ont paru faits pour être lus avec plaisir dans tous les temps par les amateurs de la bonne poésie. »(R)

Numéro
$1496


Année
1781




Références

Raunié, X,28-29



Les Filles entretenues

Les filles entretenues
Oui, je l’ai dit publiquement.
Et je prouve par argument
Que l’on entretient une fille
Comme l’on fait d’une jument.
On lui donne un appartement,
On la nourrit et on l’habille,
Et même outre l’habillement
On fait en sorte qu’elle brille :
On la choisit toujours jolie
Et du tour le plus élégant,
Souvent même on la fait instruire ;
Maître à danser, maître de chant,
Et cetera… Serait trop dire
Qu’en faire le dénombrement.
De temps en temps on la promène,

Numéro
$1495


Année
1781




Références

Raunié, X,26-28



Sans titre

Belle Ducos,

Vous armez toute la nature !

Belle Duclos,

Numéro
$1493


Année
1713

Auteur
Voltaire



Références

Oeuvres complètes de Voltaire, IB, p.376



Éloge funèbre de l’archevêque de Paris

Éloge funèbre de l’archevêque de Paris

Numéro
$1494


Année
1781




Références

Raunié, X,24-26



La Naissance du Dauphin

La naissance d’un Dauphin

Numéro
$1492


Année
1781




Références

Raunié, X,17-25 - Madame Campan, Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, p.168



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