Le Triomphe du maréchal de Duras
Ah !… c’est Jeannot
Ah ! c’est Jeannot
Nargue de la scène tragique,
Et foin de nos meilleurs auteurs !
Car l’on préfère au bon comique
Le boulevard et les farceurs.
Ah ! Français frivoles,
A qui l’on attache un grelot,
Que vous êtes drôles !
Qui fait mouvoir votre grelot ?
Ah !… c’est Jeannot.
Tel on voit le peuple idolâtre
Oublier la sainte Sion,
Vous abandonnez le théâtre
De l’esprit et de la raison.
Raunié, IX,218-21 - CSPL, IX, 87-88
Anniversaire de l’indépendance américaine
Anniversaire de l’indépendance américaine1
- 1« On a célébré le 5 du mois de juillet à Passy, dans la maison du docteur Franklin la fête de l’anniversaire de l’indépendance de l’Amérique. Elle a été des plus brillantes. Quarante couverts, festin somptueux, force santés, musique militaire, ensuite bal, etc. ; rien n’y a manqué. On avait placé au bout de la galerie où l’on mangeait le beau portrait en pied du général Washington que le marquis de La Fayette a rapporté de l’Amérique. La marquise, sa femme, fut l’ornement et l’héroïne, pour ainsi dire, de la fête et du festin.
Raunié, IX,216-18
Boutades d’un citoyen de Paris
Boutades d’un citoyen de Paris1
- 1 - Ce persiflage, dirigé contre les partisans de Piccini, Marmontel, La Harpe et autres, fut inspiré par le succès persistant et mérité de l’opéra d’Iphigénie en Tauride, que Gluck venait de faire représenter. « Il y a longtemps, lisons-nous dans la Correspondance de Grimm (au mois de mai), qu’on nous annonçait cet opéra comme le chef-d’œuvre de la musique dramatique. C’est le mardi 18 qu’on nous en a donné la première représentation ; et, en effet, quelque éclatant qu’ait été le succès des ouvrages de M.
Raunié, IX,214-16 - Mémoires secrets, XIV, 90-91
Voyage en Amérique
Les Ambulantes à la brune contre la dureté du temps
Les ambulantes à la brune
Raunié, IX,191-03