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Vers de M. de la Harpe à M. de Voltaire

Vers de M. de la Harpe à M. de Voltaire,

pour le jour de St. François

Numéro
$2247


Année
1767

Auteur
La Harpe



Références

CLG [ed. Tourneux], VII, p.454 - Mémoires secrets, t.II, p.802-03 - CLK, V,3, p.237-38


Notes

Poème composé à Ferney pour l'anniversaire de Voltaire, le 4 octobre 1767. Voir son symétrique par Chabanon ($2248) et la réponse de Voltaire ($5972)


Chanson sur le jeu de Whisk

Whisk aimable, Whisk séduisant1 ,
Tu charmes ma bergère ;
Il faut que tu sois amusant,
On te joue à Cythère.

Ta marche est celle des amours.
Le secret t’environne.
C’est le côté du cœur toujours
Qui dirige la donne.

Hymen peut te regarder noir
Par juste antipathie,
Car qui ne fait que son devoir
Chez toi perd la partie.

Tes tableaux offrent à nos mœurs

  • 111 septembre. Chanson sur le jeu de Whisk, par M. de Plainchêne inchene; sur l’air : Ah ! ne v’la-t-il pas que j’aime, etc. (M.).

Numéro
$2246


Année
1767

Auteur
M. de Plainchêne



Références

Mémoires secrets, II, 782



Sans titre

Le prince aux clefs jadis terribles1 ,
À six cadavres insensibles
Donne séance en paradis,
Et par mépris pour ce bas monde,
Laisse errer et périr sur l’onde

Numéro
$2245


Année
1767




Références

Mémoires secrets, II, 781



Centurie

Honni du Coq et du Papegai1 ,
À l’entonnoir d’Inde hypocrite ;
Quatre chiffres faisant trois sept
Par Castillian comble détruite.

  • 121 mai. À l’occasion de ce qui s’est passé en France relativement aux jésuites, on renouvelle les vers qui furent faits dans le temps de leur première proscription, et qui sont de l’abbé de la Bletterie. Nous les avons cités. Les plaisants qui s’amusent de tout, appliquent à la centurie suivante de Nostradamus l’événement d’Espagne. Voici la prophétie (M.).

Numéro
$2244


Année
1767




Références

Mémoires secrets, II, 740



Sans titre

Tout meurt, je m’en aperçois bien1  !
Tronchin tant fêté dans le monde
Ne saurait prolonger mes jours d’une seconde,
Ni Dumont en retrancher rien.
Voici donc mon heure dernière :
Venez bergères et bergers,
Venez me fermer la paupière ;
Qu’au murmure de vos baisers

Numéro
$2243


Année
1767

Auteur
Comte de Maugiron, lieutenant général



Références

F.Fr.13653, p.186 - F.Fr.15142, p.64 - Mémoires secrets, II, 730


Notes

Recueilli par F.Fr.13653 en 1783


Sans titre

Un miroir à nos yeux distraits1

  • 1 - 28 mars. Le sieur Freron, toujours acharné sur M. de Voltaire, et qui doit une partie de la célébrité de ses feuilles à la guerre qu’il a livrée à ce grand homme, pour réveiller l’attention de son lecteur vient de lâcher, suivant son usage, une nouvelle satire très propre à piquer la malignité du cœur humain, et à réjouir les ennemis du sien. Il se fait écrire une lettre par un prétendu abbé M… qui lui envoie la traduction d’une Épître persane à Sadi. Cette épître, très bien faite, reproche à M.

Numéro
$2242





Références

Mémoires secrets, II, 721



Sans titre

Pourquoi, généreux prince1 , âme tendre et sublime,
Pourquoi vas-tu chercher dans nos lointains climats
Des cœurs infortunés que l’injustice opprime ?

  • 18 mars. M. de Voltaire s’occupe actuellement de la famille des Sirven. Ces infortunés, dans un cas à peu près semblable à celui des Calas, sont depuis quelques années sous sa protection. En attendant qu’il ait armé les lois en leur faveur, il écrit à toutes les puissances pour en obtenir des secours. Le roi de Danemark lui ayant envoyé pour eux 400 ducats, notre poète y a répondu par ces beaux vers (M.).

Numéro
$2241


Année
1767




Références

Mémoires secrets, III, 154



Vers sur Bélisaire

Bélisaire proscrit, aveugle, infortuné1 ,
Ferme dans le malheur, simple, sublime et sage,
Instruisant l’empereur qui l’avait condamné,
De la terre attendrie eût mérité l’hommage ;
Oui, sans doute, chez les païens ;
Mais parmi nous, chez les chrétiens,

Numéro
$2240


Année
1767

Auteur
Dorat ?



Références

F.Fr.13651, p.292 - F.Fr.15142, p.64-65 - Arsenal 3128, f°388r - Collé, III,129 - Mémoires secrets, II, 712-13 - Choix d''épigrammes, p.118



Sans titre

Pour se mettre à la mode

Numéro
$2239





Références

Mémoires secrets, II, 698



Epitaphe

Allez, mes vers, craignez peu les méchants1 ,

On ne les connaît pas chez les honnêtes gens.

Numéro
$2238


Année
1766




Références

Mémoires secrets, III, 62



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