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Epître en vers

Voltaire est homme, il est injuste,
Il conspire comme Cinna ;

Numéro
$2227


Année
1764




Références

Mémoires secrets, II, 53



Sans titre

       Épitaphe des jésuites

Numéro
$2226


Année
1764




Références

F.Fr.13651, p.151 - Mémoires secrets, I, 336 - Choix d'épigrammes, p.171



Sans titre

Ce drame est ton triomphe, ô sublime Clairon !
Blanche doit à ton art les larmes qu’on lui donne ;
Et j’obtiens à peine un fleuron,
Quand tu remportes la couronne.

Numéro
$2225


Année
1765




Références

Mémoires secrets, I, 318



Couplets sur le cardinal de Bernis

Assise en un canapé1 ,
La souveraine Flore,
Au monarque inoccupé
Disait : Roi que j’adore,
Souviens-toi du cardinal abbé,
Le verrons-nous encore ?

Voici donc venir l’abbé
Au lever de l’aurore :
Depuis il s’est échappé,
La raison je l’ignore.
Où est donc le cardinal abbé,
Le verrons-nous encore ?

  • 127 janvier. On ne tarit point en couplets : en voici sur le cardinal de Bernis, sur l’air : Où s’en vont ces gais bergers (M.).

Numéro
$2224


Année
1764




Références

Mémoires secrets, I, 301-02



Chanson de M. de Voltaire contre Pompignan

Simon Le Franc, qui toujours se rengorge1 ,
Traduit en vers tout le vieux testament ;
Simon les forge très durement :
Mais pour la prose, écrite horriblement,
Simon le cède à son puiné Jean-George.

Numéro
$2223


Année
1763

Auteur
Voltaire



Références

Mémoires secrets, I, 366



Vers de M. Dorat sur sa seconde rupture avec Mlle Dubois de la Comédie-Française

Chassé deux fois, c’est trop friponne1  ;
Quoique je m’attende à tes jeux,
Ce nouveau caprice m’étonne,
Je suis indigné, furieux,
Et cependant je te pardonne.
Ce sont les droits de la beauté ;
Du benêt qu’elle a maltraité
Elle obtient encore les hommages :
Nous autres sots, soi-disant sages,
Ainsi l’avons-nous arrêté.
Mais ton Argus2  ! que Dieu confonde,

  • 120 décembre 1763. Vers de M. Dorat, sur sa seconde rupture avec Mlle Dubois, de la Comédie française (M.)
  • 2M. de Sarsal, son entreteneur (M.).

Numéro
$2222


Année
1763

Auteur
Dorat



Références

Mémoires secrets, I, 261-263



Sans titre

Margot la ravaudeuse1
A dit à Dumesnil,
Cousin, je suis bien gueuse ;
Viens rebattre mon lit,
Comme ton aïeul Blaise,
Qui jadis l’a battu

Numéro
$2221


Année
1763




Références

Mémoires secrets, I, 270-71



Portrait de feu M. de Voltaire

Je chante un mortel exigu1 ,

Et dont le frêle individu

N’a presque point de consistance ;

Mais s’il n’a ni hanche ni cul

S’il est aussi sec qu’un pendu,

Le ciel le fit en récompense

  • 1 - 14 août 1763. On débite imprimé un portrait de M. de Voltaire de deux cents vers environ : il paraît que c’est quelqu’un, qui, sous le voile de l’éloge, a prétendu tourner en ridicule ce grand homme, quoique Fréron paraisse le donner comme d’un louangeur de bonne foi. Voici le début :

Numéro
$2220


Année
1783 ?

Auteur
La Viéville ?



Références

F.Fr.13653, p.205 - Mémoires secrets, I, 238-39


Notes

Les Mémoires secrets ne reproduisent que les sept premiers et les cinq derniers de ce portrait qu'on dit être de 200 vers environ. F.Fr.13653 n'en dit pas davantage.


Epigramme

Poème plat, style commun1 ,
Grands airs, bruyants, musique vide ;
Pauvre d’Herbain, chétif Bastide ;
Vos deux talents n’en font pas un2 .

Numéro
$2219


Année
1763




Références

Mémoires secrets, I, 238



Fable

A l’occasion de l’expulsion des jésuites

Numéro
$2218


Année
1763

Auteur
Voltaire



Références

F.Fr.13651, p.142 - Arsenal 3128, f°384r - Mémoires secrets, I, 234 - CLG [éd. Kölving], V,317 (1762-1764) - Voltaire, Oeuvres complètes, t. 51B, p.328-29


Notes

Pour la première fois dans une lettre à Damilaville, du 19 juin 1763 (D10110), introduit par : "Quelqu’un ayant dit que l’extinction des jésuites rendrait la France heureuse, quelqu’un ayant répondu que pour compléter son bonheur, il fallait se défaire des jansénistes, quelqu’un se mit à dire ce qui suit."

 

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