Sur Voltaire
Raunié, VIII,243-44 - F.Fr.10479, f°128r - F.Fr.15155, p.160-61 - Poésies satyriques, p.18 - Choix d'épigrammes, p.180-81
Sur le grand conseil
Sur le grand Conseil
Qu’à jamais des tyrans l’engeance soit proscrite !
De quatre en voilà trois dont on est soulagé.
Le jésuite nous a délivrés du clergé ;
Le Parlement nous a délivrés du jésuite ;
Le Conseil nous délivre enfin du Parlement.
O mon Dieu ! délivrez-nous vite
De ce Conseil des rois devenu leur tyran :
Raunié, VIII,243 - F.Fr.13652, p.51
Sur la cour des aides
Sur la cour des Aides1
Nos époux, ô Louis, sont en captivité,
Nous gémissons loin d’eux dans la viduité.
Jusqu’à ce jour pourtant une erreur secourable
A nos cœurs désolés apportait quelque espoir ;
Mais enfin, de Maupeou la vengeance implacable
Nous condamne, dit-on, à ne les jamais voir.
A leur comble montés nos maux sont sans remèdes ;
- 1A l’occasion du bruit qui avait couru de l’exil de la cour des Aides, au mois de mars, on avait fait ce placet facétieux, au nom des femmes des conseillers du Parlement. (R
Raunié, VIII,242-43 - Mémoires secrets, III, 1485-86 - F.Fr.13652, p.48 - F.Fr.13652, p.53 (avec des variantes)
Une autre version complètement différente en $5796
Sur le nouveau parlement
Raunié, VIII,242 - F.Fr.13652, p.59 - F.Fr.15141,p.211 - Mémoires secrets, III, 1484
Sur le nouveau parlement
Lorsque je vois cette vermine1
Que l’on érige en Parlement,
Je les pendrais tous sur la mine,
Disait le bourreau gravement.
Mais sur le vu d’une sentence
De ce tripot irrégulier,
Je ne pourrais, en conscience,
Pendre même le chancelier.
Raunié, VIII,241-42 - F.Fr.13652, p.47 - F.Fr.15034, p.435 - F.Fr.15141, p.251 - Mémoires secrets, III, 1505 - Collé, III,311
Sur le nouveau parlement
Raunié, VIII,241 - F.Fr.13652, p.229 - F.Fr.15141, p.396 - Mémoires secrets, IV, 637 - Suard, CL, p.753 - Hardy, III, 501