Sur M. de Monteynard
Sur M. de Monteynard1
Quel bruit ! quel train au séjour
De la cour !
Serait-ce donc de l’Amour
Encor quelque miracle ?
Non, ce n’est qu’une débâcle :
C’est monsieur de Monteynard
Qui repart,
Après avoir par hasard
Occupé le ministère,
Raunié, VIII,293-94 - F.Fr.13652, p.203 - Mémoires secrets, IV, 462
Sur Clément XIV
Sur Clément XIV
C’est en vain que Nicole, Arnauld et Saint-Cyran
De leur Jansénius exaltent la doctrine ;
De mon Dieu, de mon père ils ne font qu’un tyran,
Qui des pauvres mortels médita la ruine.
Sur mille, il n’en prend qu’un qu’il tire du néant,
Au bonheur éternel son choix le prédestine,
Et le reste est plongé dans un feu dévorant.
Sont-ce là les effets de la bonté divine ?
La haine d’un parti désormais expirant
Raunié, VIII,292-93 - Poésies satyriques, p109
Noëls pour l’année 1773
Noëls pour l’année 17731
Le bruit de la naissance
De notre rédempteur
Excita dans la France
La plus grande rumeur.
De l’auguste Opéra, la troupe académique
Voulut, en cette occasion,
Donner de sa dévotion
Une preuve authentique.
Pour joindre, avec adresse,
L’éclat et la splendeur
Raunié, VIII,282-92 - F.Fr.13651, p.404-14 - F.Fr.15141, p.359-71 (ordre différent)
Nota : cette pièce n’est pas à sa place. Elle regarde l’année 1775 (F.Fr.13651)
La Mort du marquis de Chauvelin
La mort du marquis de Chauvelin1
- 1Mme du Deffand écrivait à Walpole, le 22 novembre : « J’apprends la mort de M. de Chauvelin, c’est une perte pour la société… Il est mort d’une apoplexie de sang ; on en a trouvé sa tête remplie, et tous les vaisseaux de son estomac dilatés et variqueux, il mangeait énormément. Tout le monde le regrette ; il était positivement l’homme qu’il fallait montrer pour prouver ce que nous entendons par un Français aimable… C’est une perte pour tout le monde ; nos philosophes diraient pour l’humanité.
Raunié, VIII,280-82
Le Retour des jésuites
L'Accouchement de la duchesse de Chartres
L’accouchement de la duchesse de Chartres1
- 1Du mardi 5 octobre. — Dans la nuit de ce jour, Mme la duchesse de Chartres (Louise‑Marie‑Adélaïde de Bourbon, fille du duc de Penthièvre, prince du sang) accouche très heureusement d’un prince auquel le Roi donne le nom de duc de Valois et non celui de duc de Montpensier, que M. le duc de Chartres avait porté dans son enfance, parce que la maison d’Orléans s’éloignait de plus en plus de la couronne, et que M. le duc de Chartres ne devait probablement pas espérer de succéder aux mêmes titres, honneurs et prérogatives de M.
Raunié, VIII,272-74 - F.Fr.13652, p.147-48