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Sur M. de Monteynard

Sur M. de Monteynard1
Quel bruit ! quel train au séjour
De la cour !
Serait-ce donc de l’Amour
Encor quelque miracle ?
Non, ce n’est qu’une débâcle :
C’est monsieur de Monteynard
Qui repart,
Après avoir par hasard
Occupé le ministère,

Numéro
$1341


Année
1773




Références

Raunié, VIII,293-94 - F.Fr.13652, p.203 - Mémoires secrets, IV, 462



Sur Clément XIV

Sur Clément XIV
C’est en vain que Nicole, Arnauld et Saint-Cyran
De leur Jansénius exaltent la doctrine ;
De mon Dieu, de mon père ils ne font qu’un tyran,
Qui des pauvres mortels médita la ruine.
Sur mille, il n’en prend qu’un qu’il tire du néant,
Au bonheur éternel son choix le prédestine,
Et le reste est plongé dans un feu dévorant.
Sont-ce là les effets de la bonté divine ?
La haine d’un parti désormais expirant

Numéro
$1340


Année
1773

Auteur
La Condamine (Poésies satyriques)



Références

Raunié, VIII,292-93 - Poésies satyriques, p109



Noëls pour l’année 1773

Noëls pour l’année 17731
Le bruit de la naissance
De notre rédempteur
Excita dans la France
La plus grande rumeur.
De l’auguste Opéra, la troupe académique
Voulut, en cette occasion,
Donner de sa dévotion
Une preuve authentique.

Pour joindre, avec adresse,
L’éclat et la splendeur

Numéro
$1339


Année
1773 / 1775 (F.Fr.13651)




Références

Raunié, VIII,282-92 - F.Fr.13651, p.404-14 - F.Fr.15141, p.359-71 (ordre différent)


Notes

Nota : cette pièce n’est pas à sa place. Elle regarde l’année 1775 (F.Fr.13651)


La Mort du marquis de Chauvelin

La mort du marquis de Chauvelin1

  • 1Mme du Deffand écrivait à Walpole, le 22 novembre : « J’apprends la mort de M. de Chauvelin, c’est une perte pour la société… Il est mort d’une apoplexie de sang ; on en a trouvé sa tête remplie, et tous les vaisseaux de son estomac dilatés et variqueux, il mangeait énormément. Tout le monde le regrette ; il était positivement l’homme qu’il fallait montrer pour prouver ce que nous entendons par un Français aimable… C’est une perte pour tout le monde ; nos philosophes diraient pour l’humanité.

Numéro
$1338


Année
1773




Références

Raunié, VIII,280-82



Le Retour des jésuites

Le retour des jésuites

Numéro
$1337


Année
1773

Auteur
Morellet



Références

Raunié, VIII,274-79 - Barbier-Vernillat, III, 165-66



L'Accouchement de la duchesse de Chartres

L’accouchement de la duchesse de Chartres1

  • 1Du mardi 5 octobre. — Dans la nuit de ce jour, Mme la duchesse de Chartres (Louise‑Marie‑Adélaïde de Bourbon, fille du duc de Penthièvre, prince du sang) accouche très heureusement d’un prince auquel le Roi donne le nom de duc de Valois et non celui de duc de Montpensier, que M. le duc de Chartres avait porté dans son enfance, parce que la maison d’Orléans s’éloignait de plus en plus de la couronne, et que M. le duc de Chartres ne devait probablement pas espérer de succéder aux mêmes titres, honneurs et prérogatives de M.

Numéro
$1336


Année
1773




Références

Raunié, VIII,272-74 - F.Fr.13652, p.147-48



Drôlesse et princesse

Drôlesse et princesse

Numéro
$1335


Année
1773




Références

Raunié, VIII,271-72 - F.Fr.13652, p.173-74 - Mémoires secrets, IV, 369-70



La Réduction des rentes

La réduction des rentes1

  • 1« Le marquis de Caraccioli voulut lutter avec M. de La Condamine et avec M. de Voltaire, qui avait commencé à qui badinerait le mieux l’abbé Terray. On ne l’eût pas cru bien propre à ce combat de gaieté. Il n’était encore connu que par une multitude d’ouvrages de morale et de politique tristes et ennuyeux. Il changea de ton cette fois ; il répandit sur la réduction des rentes une épître assez plaisante qui courut à Tours, où il était réfugié, et vint jusqu’à Paris. » (Mémoires sur l’abbé Terray.) (R)

Numéro
$1334


Année
1773

Auteur
Caraccioli, marquis de



Références

Raunié, VIII,269-70 - Mémoires secrets, XXIV, 253-54



Noëls pour l’année 1772

Noëls pour l’année 17721

Numéro
$1332


Année
1772




Références

Raunié, VIII,262-66 - F.Fr.13652, p.111-15 - F.Fr.15141, p.261-64



Le Siècle présent

Le siècle présent
J’ai souvent remarqué qu’à force de mystère
On était importun ; j’ai dit : il faut me taire :
Tout ce que j’ai pensé je l’ai mis par écrit ;
Mais sans réflexion et souvent sans esprit.
Nous vivons autrement que ne vivaient nos pères ;
Nous jouons fort gros jeu, mais nous ne mangeons guères.
Eux faisaient grande chère et jouaient petit jeu ;
Ils ne s’amusaient pas, mais ils s’ennuyaient peu.
Nous avons plus de peine à supporter la vie,

Numéro
$1331


Année
1772




Références

Raunié, VIII, 261-62 - F.Fr.13652, p.83-84



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