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Chanson sur le Père Girard

Chanson sur le Père Girard
Girard, contre le peuple d'Aix
Je prends votre défense.
En tout lieu j'irai désormais
Prôner votre innocence.
Vous avez confondu Chaudon
La faridondaine la faridonda
Le parlement vous a blanchi
A la façon de barbari mon ami.

Numéro
$1846


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°74r - Lille BM, MS 69, p.164 -  Glaneur historique, 26 novembre 1731


Notes

cité dans une lettre datée de Paris, du 26 octobre 1731 (F.Fr.23859)


Chanson sur le Père Girard

Chanson sur le père Girard
Grâce à la poudre de Chily
Girard des prisons est sorti
Lon lan la derirette
Quitte pour sentir le roussi
Lon lan la deridi.

Pour l'avoir sauvé du bûcher
Cambise aurait fait écorcher
Lon lan la derirette
Les magistrats qui l'ont blanchi
Lon lan la deridi.

Et pour purger ce tribunal
De tout juge inique et vénal
Lon lan la derirette
Il en eût fait chef Gaufridy
Lon lan la deridi.

 

Numéro
$1845


Année
1731 (Castries)




Références

Lille BM, MS 69, p.163-64 - Arsenal, 2962, p.421-22 - Mazarine Castries 3985, p.181



Anagramme

Anagramme
Jean Girard jésuite, changez
Un E et L, vous trouverez
Avili, gredin, satire.
Dans ces trois mots : jésuite, Jean, Girard,
On y trouve sans beaucoup d'art,
Avili, gredin et satire ;
Mais dans ce scélérat, garanti de la hart
Le public le trouve encore pire.

Numéro
$1844


Année
1731




Références

Lille BM, MS 69, p. 161



Epigramme

Epigramme
Je ne sais sur quel principe
Le sénat provençal blanchit Père Girard.
Mais je sais bien, et je le dis sans fard,
Qu'ils devraient le blanchir comme on fait une pipe.

Réponse
Il est aisé de comprendre
Pourquoi l'arrêt à la hart
Ne condamne point Girard,
C'est qu'il ne voulait pas le pendre.

Numéro
$1843


Année
1731




Références

F.Fr.15020, f°266v-267r - Lille BM, MS 69, p. 160-61



Ode - Les girardins

                    Ode
          Les Girardins
Où suis-je, quel affreux mystère
S'offre à mes timdes regards ?
Dans le sein d'une tendre mère
On enfonce mille poignards !
Le dépit, la fureur, l'envie,
La discorde, la jalousie,
La mort, la haine, la terreur,
Armés d'un glaive parricide
Volent au secours d'un perfide

Numéro
$1842


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°182r-185r - BHVP, MS 602, f°203v-207r - Lille BM, MS 69, p. 141-60


Notes

lendl


Parodie sur l'ouverture de Bellerophon

Parodie sur l’ouverture de Bellerophon
Palsangué, M. le Régent,
Faute d’argent
Tout le monde est indigent.
Noailles n’est
Ni sot ni benêt
Mais, palsangué, il n’est nullement,
M. le Régent,
Il n’est, dis-je, bon financier.
Ou, diable, aurait-il appris ce métier ?
C’est conscience en vérité
Tout est pauvreté.
Il croit avoir tout fait, tout dit
Quand par un même édit
Il nous forme un salmigondis
De son Mississipi
Et des lanternes de Paris.
Tous ces projets,
Vrais bilboquets,

Numéro
$1841


Année
1717




Références

F.Fr.10475, p.167



Épître au Roi de Prusse

Épître au roi de Prusse1
Favori brillant du Destin,
Héros du Nord et du Parnasse,
De l’aimable cour de Berlin
L’Auguste à la fois et l’Horace,
Roi, dont le nom, de toutes parts
Vole et revole sur les ailes
De la Victoire et des Beaux-arts,

  • 1Je m’avisai, par pure plaisanterie, de faire cette Épître au Roi de Prusse, à l’imitation de celle que lui venait d’écrire M. de Voltaire, qui commence ainsi : Du héros de la Germanie,/Je n’ai reçu depuis trois mois/Ni beaux vers, ni prose jolie, etc. (Piron)

Numéro
$1840


Auteur
Piron



Références

Piron, OC, t.VIII; p.155-158



Sans titre

Le prix d’un c… ne gît que dans l’idée.
Jadis Clairon suppliait les passants
De vouloir bien la baiser pour trois francs.
Encore souvent elle était refusé ;
Mais aujourd’hui qu’elle fait du fracas,
Et sur la scène étale ses appas,
Tel autrefois qui l’avait méprisée
Lorsqu’il pouvait choisir pour un écu
De caresser ou son c… ou son c…,
En donnerait présentement, je gage,
Trente fois plus et même davantage,
Pour la tenir une nuit dans ses bras,
Et ne croirait employer ses ducats

Numéro
$1839





Références

Journal d'Hémery, F.Fr.22157, f°33-34. Cité dans Laurence Bongie, La Bastille des pauvres diables (2010), p.84



Epigramme sur le P. Girard

Epigramme sur le P. Girard1
Dieu garde les rois d'un Guignard
Filles et femmes d'un Girard.

 

Numéro
$1838


Année
1731




Références

F.Fr. 23859, f°32v - Arsenal 2962, p.535 - Arsenal 3133, p.252 - BHVP, MS 602, f°169v - Besançon BM, MS 561, p.135Lille BM, MS 69, p. 25



Chanson sur le Père Girard

Chanson sur le Père Girard
Père Girard,
Hélas ! vous êtes bien peu sage.
Père Girard,
Vous êtes un maître paillard.
Vous aimez un libertinage
Qui ne convient point à votre âge,
Père Girard.

Qui l’aurait cru,
Qu’un homme si plein de vertu,
Des scélérats suivît la trace,
Qu’en horreur même il les surpasse,
Qui l’aurait cru ?

Quel scélérat
Commit jamais de si grands crimes,
Quel scélérat

Numéro
$1837


Année
1731 (Castries)




Références

Maurepas, F.Fr.12632, p.259-63 - F.Fr.12675, p.38-44 -F.F.12702, p.207-12 -  F.Fr.15132, p.334-38 (manquent les trois derniers couplets-  -F.Fr.15137, p.37-42 -  F.Fr.15243, f°48-49 - F.Fr.23859, f°30r-31v - Arsenal 2934, p.46-54  - Arsenal 3116, f° 123r-125r - BHVP, MS 548, p.16-18 (six premiers couplets) - BHVP, MS 658, II, p.27-32 - Mazarine Castries 3985, p.73-78 (dans le désordre et avec de nombreuses variantes) - BHVP, MS 542, f°104-07 - Lille BM, MS 69, p. 17-25


Notes

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