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Chanson

Chanson
Or écoutez, petits et grands,
Le putassier ravissement
De la séraphique Cadière
A qui Girard par le derrière
Insinuait le Saint-Esprit
Par le saint chrême de son v.

 

Numéro
$1897


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°11v - Chambre des députés, MS 1441, f°131v



Autre réponse à l'ode apologétique pour le père Girard, commençant par : Vous qui de l'équitable…

Autre réponse à l’ode apologétique pour le Père Girard commençant par : Vous qui de l’équitable Astrée1
Quel est ce mortel téméraire
Qui ne craint point de s’avancer
Jusqu’au fond de mon sanctuaire

Numéro
$1896


Année
1731




Références

Clairambault, F.Fr.12702, p.77-83 - Maurepas, F.Fr.12632, p.237-44 -  F.Fr.15020, f°179 x 2 x 12 -F.Fr.15145, p.394-408 - F.Fr.15231, f°90-93 - F.Fr.15243, f°58-61 - F.Fr.23859, f°8r-10v - Turin, 34-43


Notes

$1894 et $1896 réfutent $1893 qui est une défense du P. Girard


La Cadière condamnée

      La Cadière condamnée
Enfin l’iniquité prévaut et l’injustice.
Cadière, tu es donc condamnée au supplice ?
Bientôt l’injuste arrêt qui demande ta mort
Va t’être prononcé ; les juges sont d’accord,
Et ceux qui te trouvaient innocente et sans crime,
Te livrent à Girard pour être sa victime.
Ton innocence en vain se présente à leurs yeux,
On les leur a bouché d’un métal précieux.

Numéro
$1895


Année
1731




Références

Maurepas, F.Fr.12632, p.245-46 - F.Fr.23859, f°7v - BHVP, MS 602, f°176v-177r



Réponse à l'auteur de l'ode apologétique pour la défense du Père Girard

Réponse à l’auteur de l’ode apologétique
pour la défense du Père Girard
Toi qui donnes l’essor à ton faible génie
Pour apologiser l’illustre infortune
Dont le rare mérite excite la manie
Des envieux qui l’ont prôné,
Rengaîne tes creuses idées.
Nous avons admiré ses heureuses pensées
Nous détestons aussi ses crimes odieux
S’il n’eût fait que prêcher, il fleurirait encore.
Mais ne sois pas surpris si le public l’abhorre

Numéro
$1894


Année
1731




Références

Clairambault, F.Fr.12702, p.195-96 - Maurepas, F.Fr.12632, p.235-36 - F.Fr.15231, f°88 - F.Fr.15145, p.387-89 - F.Fr.15243, f°106 - F.Fr.23859, f°7


Notes

$1894 et $1896 réfutent $1893 qui est une défense du P. Girard


Sans titre

Oh ! par ma foi, Maître Chaudon,
Ne le prenez pas sur ce ton ;
Votre éloquence est superflue
Le parlement a ses leçons,
Et la Cadière est reconnue
Digne des Petites-Maisons.

De Girard l’accusation
Fait tort à la religion,
Et plutôt qu’un prêtre impudique
Soit trouvé sous un surplis
A la faveur jésuitique
Prostituons la fleur de lis.

Ainsi pense le parlement
Plein d’honneur et de jugement.
Ce serait un cas d’importance
De trouver un moine fouteur.
Mais qu’importe qu’on ait en France

Numéro
$1890


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°3 - Turin, p.69-72



Chanson

              Chanson
Je suis de vos amis, mes pères.
Dût m’en punir le genre humain,
Suivez les avis salutaires
Que veut bien vous tracer ma main.
Au jugement le plus sévère
Livrez Girard et laissez faire.

 

Numéro
$1889


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°2v - BHVP, MS 602, f°173v



Portrait du siècle

Portrait du siècle
Crains tout de ton ami, crains tout de sa faiblesse,
Il n’est plus de sincérité.
Le siècle est corrompu, on n’y voit que bassesse,
On n’y voit qu’infidélité;
La bonne foi n’est plus qu’une chimère exquise,
L’intérêt a rendu la trahison permise.
L’honnête homme, l’homme de bien
Se fait une vertu facile.
Il ne sépare plus l’homme de l’utile,
Et quand l’intérêt parle, il n’écoute plus rien.
Si son vice produit une heureuse abondance
Il n’y voit plus rien d’odieux,

Numéro
$1886


Année
1718




Références

F.Fr.10475, f°187



Chanson

Or écoutez avec horreur
L’histoire d’un grand directeur
Qui a baisé la sœur Cadière
Et par devant et par derrière
Et par derrière et par devant
Quand elle était dans l’accident.

La fille qui n’en savait rien
Croyait le Père bon chrétien
Mais parfois sortant de l’extase
Elle surprit tant ce viedaze
Qu’elle sentit le lavement
Et par derrière et par devant.

La Société le reprit
D’avoir si mal placé son vit.
Vous me condamnez sans m’entendre

Numéro
$1885


Année
1731 (Castries) / 1732




Références

Clairambault, F.Fr.12702, p.199-200 -  F.Fr.12675, p.26 -F.Fr.15133, p. 53-55 -  F.Fr.15137, p.23-25 -F.Fr.15145, p.391-94 -  F.Fr.15231, f°115r - F.Fr.15243, f°109r - F.Fr.23859, f°1v-2r - Mazarine Castries 3985, p.68-69



Ode apologétique pour la défense du Père Girard

Ode apologétique pour la défense du Père Girard1
Vous qui de l’équitable Astrée
Tenez la balance à la main,
Déesse également sacrée
Dont l’oracle est toujours certain,
Vous qui sans art et sans parure,
Telle qu’on nous peint la nature,
Brille par sa simplicité,
Vous qui du couchant à l’aurore

Numéro
$1893


Année
1731 (Castries)




Références

Clairambault, F.Fr.12702, p.187-92 - Maurepas, F.Fr.12632, p.230-34 - F.Fr.15133, p. 59-67 - F.Fr.15145, p.378-87 - F.Fr.15231, f°87 - F.Fr.23859, f°7 - F.Fr.15243, f°107-108 - Arsenal 3116, f°135v-137v - Mazarine Castries 3985, p.125-30 - Turin, p.29-34


Notes

Réfutation du poème en $1894 et $1896


A M. de Toulon

A M. de Toulon
Prudent et sage Montauban,
Vous êtes, ma foi, bon enfant.
Papa Girard et sœur Cadière
Se cachaient sous votre manteau1 .
Vous étiez en toute manière
Le rufian ou le maquereau.

Numéro
$1891


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°3v



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