Chanson
Chanson
Or écoutez, petits et grands,
Le putassier ravissement
De la séraphique Cadière
A qui Girard par le derrière
Insinuait le Saint-Esprit
Par le saint chrême de son v.
F.Fr.23859, f°11v - Chambre des députés, MS 1441, f°131v
Autre réponse à l'ode apologétique pour le père Girard, commençant par : Vous qui de l'équitable…
Autre réponse à l’ode apologétique pour le Père Girard commençant par : Vous qui de l’équitable Astrée1
Quel est ce mortel téméraire
Qui ne craint point de s’avancer
Jusqu’au fond de mon sanctuaire
Clairambault, F.Fr.12702, p.77-83 - Maurepas, F.Fr.12632, p.237-44 - F.Fr.15020, f°179 x 2 x 12 -F.Fr.15145, p.394-408 - F.Fr.15231, f°90-93 - F.Fr.15243, f°58-61 - F.Fr.23859, f°8r-10v - Turin, 34-43
$1894 et $1896 réfutent $1893 qui est une défense du P. Girard
La Cadière condamnée
La Cadière condamnée
Enfin l’iniquité prévaut et l’injustice.
Cadière, tu es donc condamnée au supplice ?
Bientôt l’injuste arrêt qui demande ta mort
Va t’être prononcé ; les juges sont d’accord,
Et ceux qui te trouvaient innocente et sans crime,
Te livrent à Girard pour être sa victime.
Ton innocence en vain se présente à leurs yeux,
On les leur a bouché d’un métal précieux.
Maurepas, F.Fr.12632, p.245-46 - F.Fr.23859, f°7v - BHVP, MS 602, f°176v-177r
Réponse à l'auteur de l'ode apologétique pour la défense du Père Girard
Réponse à l’auteur de l’ode apologétique
pour la défense du Père Girard
Toi qui donnes l’essor à ton faible génie
Pour apologiser l’illustre infortune
Dont le rare mérite excite la manie
Des envieux qui l’ont prôné,
Rengaîne tes creuses idées.
Nous avons admiré ses heureuses pensées
Nous détestons aussi ses crimes odieux
S’il n’eût fait que prêcher, il fleurirait encore.
Mais ne sois pas surpris si le public l’abhorre
Clairambault, F.Fr.12702, p.195-96 - Maurepas, F.Fr.12632, p.235-36 - F.Fr.15231, f°88 - F.Fr.15145, p.387-89 - F.Fr.15243, f°106 - F.Fr.23859, f°7
$1894 et $1896 réfutent $1893 qui est une défense du P. Girard
Sans titre
Oh ! par ma foi, Maître Chaudon,
Ne le prenez pas sur ce ton ;
Votre éloquence est superflue
Le parlement a ses leçons,
Et la Cadière est reconnue
Digne des Petites-Maisons.
De Girard l’accusation
Fait tort à la religion,
Et plutôt qu’un prêtre impudique
Soit trouvé sous un surplis
A la faveur jésuitique
Prostituons la fleur de lis.
Ainsi pense le parlement
Plein d’honneur et de jugement.
Ce serait un cas d’importance
De trouver un moine fouteur.
Mais qu’importe qu’on ait en France
F.Fr.23859, f°3 - Turin, p.69-72
Chanson
Chanson
Je suis de vos amis, mes pères.
Dût m’en punir le genre humain,
Suivez les avis salutaires
Que veut bien vous tracer ma main.
Au jugement le plus sévère
Livrez Girard et laissez faire.
F.Fr.23859, f°2v - BHVP, MS 602, f°173v