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sans titre

Je ne regrette point Noailles
Car il ne faisait rien qui vaille.
Pour d’Aguesseau il était bon,
Éclairé, aimant la justice.
Mais qui veut imiter Néron
Fait bien de choisir un Narcisse.

Numéro
$2187


Année
1718




Références

Raunié, III,11-12 - Maurepas, F.Fr.12629, p.222 - F.Fr.9351, f°246r - F.Fr.12500, p.377 - F.Fr.12673, p.406 - F.Fr.15131, p.363 - NAF.2483, p.149 - NAF.9184, p.42 - Arsenal 2930, p.391-94 - Arsenal 2975/3, p.137 - Arsenal 3115, f° 219v-220r - BHVP, MS 580, f66v - Mazarine 2164, p.40 - Mazarine MS 2166, p.15 -BHVP, MS 547, (non numéroté) - Toulouse BM, MS 855, f°180v - Lyon BM, MS 1552, p.410-13


Notes

Appartient à une série de textes ($252, $1708, $1886, $2187, $3573, $4065, $4094), tous relatifs au changement de ministres opéré en 1718 (concernant D'Aguesseau,le duc de Noailles, le comte d'Argenson, Rouillé et Desforts), que l'on trouve soit séparés, soit regroupés de différentes manières.


Sans titre

Ci-gît Louis dont la puissance
Et de qui les vastes projets
Ont épuisé tous ses sujets
Et désolé toute la France.
Poussé par son ambition
Et sa brutale passion
Il rompit cent traités et commit mille crimes.
Il voulut envahir le trône des Césars,
Mêla le sang de ses bâtards
Parmi ses enfants légitimes.
Il fit la guerre aux gens pieux ;
Des meurtriers de ses aïeux
En fit ses directeurs ; pour l’éternelle gloire
Se laissa traîter d’immortel

Numéro
$2186


Année
1715




Références

F.Fr.15234, f°25r


Notes

Ci-gît 1020


Epitaphe des maltôtiers de Montfaucon

Epitaphe des maltôtiers à Montfaucon
Ci-gît en l’air une troupe d’infâmes
Qui firent leurs plus doux ébats
De sucer notre sang, de corrompre nos femmes
Et de se signaler par cent noirs attentats.

 

Numéro
$2185





Références

F.Fr.15234, f°24v



Sur le retranchement des rentes de la ville et la publication de la bulle

Sur le retranchement des rentes de la ville

           et la publication de la bulle1

Numéro
$2184


Année
1715




Références

Clairambault, F.Fr.12695, p.443 - Maurepas, F.Fr.12627, p.306 - F.Fr.10478, f°493r - F.Fr.12500, p.372 -  F.Fr.15159, f°5v - F.Fr.15234, f°24v - Arsenal 2975/2, p.94 - Arsenal 3128, f°213r  et 256v - BHVP, MS 551, p.116 - BHVP, MS 599, f°51r - Toulouse BM, MS 861, p.2 - Recueil de poésies de différents auteurs, p.40



Sans titre

Le roi Louis, deux fois sept,
Bourbon le Grand par lettre sept,
Né dans un mois qu'on nomme sept,
Agé d’onze fois sept
Qui se chiffrent deux sept,
En l’an d’une fois sept,
Le premier jour de sept,
Est mort, ce Louis deux fois sept.

Cadédis, que de sept,

Numéro
$2183


Année
1715




Références

Clairambault, F.Fr.12695, p.669 et p.707 - Maurepas, F.Fr.12628, p.95 - F.Fr.12796, f°1v - F.Fr.15152, p.64-65 - F.Fr.15234, f°24r - Arsenal 2937, f°121r - Arsenal 2975/3, p.7 - Arsenal 3128, f°106v - BHVP, MS 551, p.158 - Lyon BM, MS1674, f°84r


Notes

 Ci-gît 1040 - Autre rédaction : $3531


sans titre

Faire la guerre sans combattre,
Piller la veuve et l’orphelin,
C’est être fils de Mazarin
Et non petit-fils d’Henri Quatre.

 

Autres versions :

Numéro
$2182


Année
1715




Références

F.Fr.15234, f°24r - BHVP, MS 511, p.119


Notes

 Ci-gît 1090


Sans titre

Louis, depuis que le trépas
A tranché le cours de tes pas
C’est à qui blâmera ta vie,
Et moi qui déplore ton sort
Je dis sans haine et sans envie
Que c’est assez que tu sois mort.

 

Numéro
$2181


Année
1715




Références

F.Fr.15234, f°23v


Notes

Ci-gît 1019


Sans titre

Le grand Louis est trépassé
Et les médecins ont trouvé
De sang qu’il n’avait qu’une livre.
Hélas, que j’en suis étonné,
Car il nous avait bien sucés.

 

Numéro
$2180


Année
1715




Références

F.Fr.15234, f°23v - BHVP, MS 551, p.269


Notes

Ci-gît 1018


Sans titre

Ce grand monarque si superbe
Qui soumettait même les rois
A la puissance de ses lois
Est maintenant plus bas que l’herbe.
Ses titres si grands et si beaux
Vont être effacés en peu d’heures,
La mort ses desseins a brisés,
Et rien de lui ne nous demeure
Que les maux qu’il nous a causés.

 

Numéro
$2179


Année
1715




Références

F.Fr.15234, f°21v


Notes

 Ci-gît 1124


Sans titre

Non, non, je sifflerai ; l'on ne m'a pas coupé
Le sifflet.
Un garde, à mes côtés, planté comme un jocrisse,
M'empêche-t-il de voir ces danses d'écrevisses,
D'ouïr ces sots couplets et ces airs de jubé ?
Dussé-je être, ma foi, sur le fait attrapé,
Je le ferai jouer à la barbe du suisse,
Le sifflet.

 

Numéro
$2178





Références

Annales dramatiques, VII, 165-166. Cité in Lever, Théâtre et lumières, p.49.



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