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Prière

Prière
Dieu qui du haut de l’empire
Veille sur nos destinées,
Préserve nos rois des Guignards
Et nos pucelles des Girards.

 

Numéro
$3069


Année
1732




Références

Turin, p.143



Epigramme à M. de Faucon

Épigramme à M. de Faucon
Pourquoi paraître si piqué
Si Faucon a prévariqué
Dans son indigne procédure
De cette chétive aventure ?
Voulez-vous connaître le fin ?
Ce n’est pas qu’il soit jésuite.
Mais il n’est, dit-on, que la main
De Sodomite à sodomite.

 

Numéro
$3068


Année
1732




Références

Turin, p.138-39



Parodie d'une scène d'Iphigénie

 

Parodie d’une scène d’Iphigénie entre les Cadière et le marquis de Senas

Numéro
$3067


Année
1732




Références

Turin, p.132-35



Sans titre

Les ennemis de Girardier
Sachant qu’il est sur sa cadière1
Lui fournissent force papier
Pour torcher son vilain derrière.

 

Numéro
$3066


Année
1732




Références

Turin, p.132



Epigramme contre M. de Gaufredi, avocat général

Épigramme contre M. de Gaufredi, avocat général
Pour noicir de Jésus la chaste compagnie
Partout Trez crie Barabas.
De ses aïeux il tient cette manie :
Contre Jésus que ne firent-ils pas !

 

Numéro
$3065


Année
1732




Références

Turin, p.132



Lettre des prisons d'Aix au marquis de Senas

Lettre des prisons d’Aix au marquis de Senas. Salut


Le 17 septembre 1731

Numéro
$3064


Année
1731




Références

Turin, p.129-31



Sonnet en faveur du P. Girard par le même imbécile

Sonnet en faveur du Père Girard
par le même imbécile
Ô bon père Girard, que prétend Nicolas
Se rendant prisonnier en sera la victime
Il se jette à grands pas dans un profond abîme.
N’aurait-il pas mieux fait d’éviter ce tracas ?

Comme sortira-t-il d’un père de Loyola
Dont le seul nom tendait jusqu’au généralat
À quel aveuglement que pour une Cadière
Il croit faire tomber l’innocent en arrière.

Le voilà maintenant assis sur la sellette
La vue de Girard ravira la bellette

Numéro
$3063


Année
1732




Références

Turin, p.126-27



Sans titre

Contre le coupable de la Cadière,
par le vieux [sic]
Barbare cruel qui tiens aucune loi
Ne connais honneur, raison, ni pitié, ni foi,
Tu es l’horreur du ciel et du siècle où nous sommes,
Tu brises les autels et dévores les hommes
Ô vilain que tu es, par ta pudicité.
Tu n’as pas pu te sauver de ta brutalité.
Le grand Belzébuth est donc ici ton maître.
Va-t-en donc vite sauter par la fenêtre.
Tu n’as pas de retraite dans tout l’univers.
Sauve-toi vite dans le plus [pro]fond des enfers.

Numéro
$3062


Année
1732




Références

Turin, p.125-26



Epître latine

Épître latine
Piae sanctaeque memoriae
Inflecissime uirginis
Catherinae Cadiere
Tolonensis
Quae annis natae XXI
Ob nefandissimum scelis
Iùpissimi jesuitae
Joannis Baptistae Girard
Ergo eam licet inuitam
Perpetratum
A nefariis cruentissimisque iudicibus
Suplicio damnata ultimo
Martyrio tendem coronatam
Obiit
Die… mensis… anno
Amatores ueri et aqui

Numéro
$3061


Année
1732




Références

Turin, p.123-24



Chanson en faveur du Père Girard

Chanson en faveur du Père Girard
Girard n’a pas trouvé dans la fourbe Cadière
La beauté,
Mais il a découvert de son audace entière
La rareté.

Quel crime a-t-il commis en voyant une ulcère
Par curiosité ?
Elle veut que Girard prouve par ses caresses
La rareté
Elle excite au public par le nom de tendresse
La curiosité

La coupable a besoin de prendre pour défense
Sa beauté.
Pouvait-elle plus loin pousser de l’arrogance
La rareté ?

Numéro
$3060


Année
1732




Références

Turin, p.122-23



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