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Sans titre

La Mailly se fond toute en pleurs
Vla ce que c’est que d’avoir des sœurs
Elle a trop vanté ses faveurs
C’est ce qui la brouille.
Ce qui les chatouille
Les plaisirs sont trop séducteurs.
Vla ce que c’est que d’avoir des sœurs

Ces plaisirs sont trop séducteurs,
Vla ce que c’est que d’avoir des sœurs.
On se rit d’un dévot prêcheur.
La couche royale,
Selon sa morale,
Les peut dispenser de la peur.
Vla ce que c’est que d’avoir des sœurs

Numéro
$3169


Année
1742 / 1745




Références

F.Fr.13658, p.1-2 -F.Fr.15134, p. 659-61 - F.Fr.15150, p.316 (le 3ème couplet seul - Arsenal 3117, f°17bisr - BHVP, MS 556, p.45 (un seul couplet composite)



Epitaphe du feu marquis de Simiane

Ci-gît Simiane le buveur1 ,
Qui par amour pour la Champagne
Voulut mourir au champ d’honneur
Dans le cellier de sa compagne.

Numéro
$3168


Année
1730 ?




Références

Clairambault, F.Fr.12706, p.45 - Maurepas, F.Fr.12634, p.33 - F.Fr.13660, f°24r



Portrait du Roi à Mgr le duc d'Orléans

Portrait du Roi à Mgr le duc d’Orléans
Près de ce jeune roi, regardez ce héros,
Propre à tous les emplois, né pour tous les travaux.
Son esprit pénétrant, peu connu du vulgaire,
De l’art de gouverner possède le mystère.
Toute l’Europe entière apprécie son pouvoir,
Cède à sa volonté sans s’en apercevoir.
Maître de ses voisins, de l’État, de lui-même,
Autant que sa grandeur sa clémence est extrême.

Numéro
$3167


Auteur
Voltaire ?



Références

F.Fr.9352, f°134r - F.Fr.13656, p.525


Notes

Sur un portrait qui est à l'hôtel de ville où le Régent est avec le jeune roi. Voltaire fait parler un père à son fils pour l'instruire.


Vers faits sur M. de Pontchartrain

Vers faits sur M. de Pontchartrain
Défiez-vous, peuple de France1 ,
De ce ministre de finance
Que l’on appelle Pontchartrain.
C’est un nom de planches pourries,
Un char traîné par des furies,
Dont le Diable emporte le train.

Numéro
$3166


Année
1715




Références

F.Fr.13656, p.524 - BHVP, MS 551, p.245



Epitaphe pour M. de Lully qu'on qualifiait d'Orphée

Épitaphe faite pour M. de Lully qu’on qualifiait d’Orphée
Il est donc mort enfin, cet orphée accompli,
Cet incomparable Lully
Qui nous charmait par ses airs tendres
Ô cruelle fatalité !
Si du moins il fût mort comme il l’a mérité,
On eût pu garder de ses cendres.

 

Numéro
$3165


Année
1687




Références

F.Fr.13656, p.523 - F.Fr.15143, p.14 - F.Fr.15143, p.14 - BHVP, MS 639, p.14-15



Sans titre

Vraiment je ne m’étonne pas
Si son altesse à la Royale1
A cherché dans tant de matras
Une pierrre philosophale
Il prévoyait qu’étant régent
L’on voudrait qu’il fît de l’argent.

Numéro
$3164





Références

F.Fr.13656, p.520



Sans titre

On dit que le Régent
A raté la Vrillière.
Nangis le complaisant
Est bien plus propre à faire
L’amour la nuit et le jour.

 

Numéro
$3163





Références

F.Fr.13656, p.511



Sans titre

Pour deux mille écus mon beau-père
Baiserait mes sœurs et ma mère
Fût-il tout couvert de haillons
Et quand j’entre dans sa famille
Il me donne des millions
Pour me faire baiser sa fille.

 

Numéro
$3162





Références

F.Fr.13656, p.509



Chanson envoyée à M. d'Evreux le jour de ses noces avec Mlle Crozat

Chanson envoyée à M. d’Evreux
le jour de ses noces avec Mlle Crozat
Pendant que le docte Baluze
Qui n’a jamais passé pour buse
Soutient que tu descends d’Aefroy
Et des premiers ducs d’Aquitaine,
Je te supplie, éclaircis-moi
Sur un point qui me met en peine.

Aefroy, ton glorieux ancêtre,
Comte, pourra-t-il se connaître
Au milieu de tant de bedeaux,
De savetiers, de ravaudeuses,
De crieuses de vieux chapeaux
Et d’une foule d’autres gueuses ?

Numéro
$3161





Références

F.Fr.13656, p.509



Chanson sur le mariage du comte d'Evreux à la fille de M. Crozat

Chanson1
Les tabourets de nos duchesses
Portent de très ignobles fesses.
Pour être assise maintenant,
Il ne faut qu’avoir des richesses.
La roture est au premier rang
Et derrière elle est la noblesse.

D’Évreux, la dernière comtesse,
Du sang de France était princesse.
Mais d’un nom d’un si haut éclat
La culbute paraît burlesque
Qui va de la fille à Crozat
Faire une princesse grotesque.

 

  • 1Autre titre: Chanson sur le mariage du comte d’Evreux à la fille de M. Crozat.

Numéro
$3160





Références

F.Fr.13656, p.509



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