Sur la convalescence du roi
Sur la convalescence du Roi
La mort aveugle en ses fureurs
Sans respecter le diadème
Allait frapper l’objet de notre amour extrême.
Son bras s’arrête en entendant nos pleurs.
Elle voit bien à nos frayeurs
Que malgré la mort même
Louis vivrait dans nos cœurs.
F.Fr.13658, p.145 - NAF.9184, p.387
Chanson sur Mme de Châteauroux
Clairambault, F.Fr.12711, p.277 - Maurepas, F.Fr.12647, p.285-87 - F.Fr.10288 (Barbier), f°178r-180v - F.Fr.10477, f°123 (incomplet) -F.Fr.12675, p.486-89 - F.Fr.13658, p.143-45 - F.Fr.15134, p.953-57 - F.Fr.15140, p.206-09 et 382-84 - - .Fr.21750, f°24v-25r - NAF.9184, p.529-30 - Mazarine 2356, f°94v-95r - Mazarine Castries 3989, p.1-4 - BHVP, MS 665, f°82 - Barbier-Vernillat, III, 130-31 (4 premières strophes)
Vers sur la convalescence du Roi
Vers sur la convalescence du Roi
Quel prodige nouveau vient étonner mes yeux ?
Est-ce un foudre échappé de la voûte des cieux
Qui part, vole, éblouit et porte le ravage
Sur tout ce qui voudrait l’arrêter au passage ?
C’est un héros fameux, protecteur de nos lois,
Le père de son peuple et l’exemple des Rois ;
Tout tremble devant lui, son courage invincible
Porte l’effroi partout et rend son nom terrible.
Je vois de toutes parts des ennemis vaincus,
F.Fr.13658, p.135-39
Cantatille sur le retour de M. le maréchal de Saxe
Poème à M. le maréchal de Saxe
Poème à M. le maréchal de Saxe sur la bataille de Rocroux
Quel est donc ce héros qui, longtemps attendu,
Du Ciel enfin pour nous semble être descendu ?
Jamais mortel ne fut ni plus grand ni plus sage ;
Tout ne respire en lui que noblesse et courage.
Par son bras, son bras foudroyant que Minerve conduit
Le Belge est terrassé, l’Autrichien est réduit ;
Que dis-je ? son seul nom plus puissant que ses armes
Clairambault, F.Fr.12715, p.285-90 - F.Fr.10477, f°321-23 - F.Fr.13658, p.125-29 - F.Fr.15151, p.26-38
Sonnet sur la bataille de Rocroux
Sonnet sur la bataille de Rocroux
De Saxe aux actions guerrières
Sait donner un lustre éclatant.
S’il vous voit passer la rivière
Il rit sous cape, il est content.
Lorsqu’il vous taillait des croupières
Vous changiez de poste à l’instant,
Et par ses ruses meurtrières
Partout il vous menait tambour battant.
Mais pour vous faire mieux connaître
Il fallait par un coup de maître
Qu’en forme vous fussiez vaincu.
Clairambault, F.Fr.12715, p.187 - Maurepas, F.Fr.12649, p.349 - F.Fr.10477, f°326 - F.Fr.13658, p.123