Sans titre
Le Roi nous donne cette année
Pour général de notre armée
Le vaillant prince de Conti.
Nous l’allons voir en Allemagne
Victorieux de l’ennemi
Comme il fut du roi de Sardaigne.
De Versailles part à l’avance
La Fare en toute diligence
Afin de bien tout préparer.
Nous avons le fils et le père,
Nous n’avons plus qu’à souhaiter
Clairambault, F.Fr.12713, p.93 - Maurepas, F.Fr.12648, p.101 - F.Fr.10477, f°239 - F.Fr.13658, p.93 - F.Fr.15140, p.250-51 - NAF.9184, p.407
Reproche à MM. les académiciens
Reproche à MM. Les académiciens de l’Académie française
Arbitres souverains, quelquefois despotiques,
Vous qui donnez des lois sur le sacré vallon,
Et secouez le joug des plus sages critiques
Sans avoir reçu le brevet d’Apollon.
Ce n’est point cet abus, ce n’est point cette audace,
Que mon cœur pénétré vous reproche en ce jour :
Un intérêt plus vif excite le Parnasse ;
La raison malgré moi met les mots à leur place.
Clairambault, F.Fr.12711, p.257-58 - Maurepas, F.Fr.12647, p.353-54 - F.Fr.10477, f°118 - F.Fr.13658, p.80-82 - NAF.9184, p.396-97 - Bois-Jourdain, II, 200-01
Reproche à MM. Les académiciens de l’Académie française sur ce qu’ils n’ont rien fait en vers sur la convalescence du Roi
Accomplissement d'une prophétie de Nostradamus
Accomplissement d’une prophétie de Nostradamus,
en la personne de Louis XV au sujet de ses conquêtes
F.Fr.13658, p.71
Une prophétie suivie d'un poème encomiastique par Pesselier.
Sans titre
Clairambault, F.Fr.12713, p.193 - Maurepas, F.Fr.12648, p.181 - F.Fr.10477, f°256 - F.Fr.13658, p.69 - F.Fr.15142, p.110-11 - Mazarine Castries 3989, p.154
Pour les habitants de Lille
Pour les habitans de Lille1
Que les Vive le Roi ! retentissent !
Louis, les Lillois t’applaudissent.
De vivre sous tes douces lois,
Peuple heureux, voici ton salaire ;
Maurepas, F.Fr.12647, p.77 et 233 - F.Fr.13658, p.48 - NAF.9184, p.385 - Mazarine Castries 3988, p.388
Compliment fait au roi
Compliment fait au Roi, par M. de Voltaire
Pars, Louis, il est temps de dissiper l’orage ;
On a trop abusé de tes sages délais ;
L’ennemi ne cherchait qu’à grossir le nuage
Qui dérobe à nos yeux la victoire et la paix.
Puisqu’on te force enfin d’épouvanter la terre
Fais briller partout les éclairs
Et par les coups de ton tonnerre
Écarte la discorde et calme l’univers.
Clairambault, F.Fr.12711, p.33 - Maurepas, F.Fr.12647, p.31 - F.Fr.10477, f°97 et 197 - F.Fr.13658, p.48