Sans titre
Un prélat ignorant
Mon cousin
Fier du pouvoir suprême
Veut être dans son rang
Mon cousin
Plus craint que le Roi même.
Mon cousin
Voilà mon cousin l’allure
Mon cousin
Voilà mon cousin l’allure.
Ce ministre captif
De la pourpre romaine
D’un air impératif
Par le nez le roi mêne.
Mais respectons ce roi
Et lui rendons justice
Il a l’air pour certain
D’un roi de pain d’épice.
Que fait-il, diras-tu ?
F.Fr.15133, p. 186-194 - Mazarine Castries 3985, p.255-265
Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre, regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.
Sans titre
La Villars console
Monsieur Bouyn
Des mépris de la France.
Ah ce, dit la Gontaut
Quel dessein !
Ils n’ont plus ni cadence
Ni refrain
Ministre épuisé,
Décrépite putain
Je n’envie point votre allure.
Mazarine Castries 3985, p.253
Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre, regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.
Sans titre
Or Maître Chauvelin,
Mon cousin,
Qui voit le beau manège,
Moins fripon que Néret1
Mais plus fin
Mitonne ce tapage
Mon cousin
Le parlement l’attend
À la Saint-Martin
On démêle son allure.
Mazarine Castries 3985, p.252
Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre, regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.
Sans titre
Quarante fameux avocats
Font une pièce impertinente.
Amis, ne reconnais-tu pas
L’effet du nombre de quarante ?
Mazarine Castries 3985, p.206
Sans titre
Chantons ce grand événement
Plus risible que surprenant
O reguingué o lon lan la
D’union de la Comédie
Au rôle de l’Académie.
Dans son à la Coque Languet
Apprête à rire à Jodelet
O reguingué o lon lan la
Le fourbe Scapin en séance
Évite l’une et l’autre Éminence.
Pour Monseigneur de Pourceaugnac,
Encor qu’il rime à Polignac,
O reguingué o lon lan la
Je prévois quelle est son attente,
C’est que Du Luc soit des Quarante.
BHVP, MS 602, f°283-284v - Mazarine Castries 3985, p.203-05
Réponse à $4439
Les dix commandements des molinistes
Les dix commandements des molinistes
Ton créateur point n’aimeras ;
On t’en dispense absolument.
Le grand Quesnel tu damneras
Pour l’avoir aimé tendrement.
Au pape tu te soumettras
Et le feras aveuglément.
A tout moment tu jureras
Qu’il prononce infailliblement.
Aux jésuites tu prouveras
Ton zèle et ton attachement.
Le Formulaire signeras
Pour subsister paisiblement.
La Grâce tu chicaneras
Pour suivre un nouveau sentiment.
La sainte Bulle recevras
Mazarine Castries 3985, p.201-02
Jansénistes ($5424) et molinistes ($5425) renvoyés dos à dos