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Sans titre

Nous avons des procès-verbaux
Faits dans les murs de la Bastille
Par les soins de Monsieur Hérault,
Grand vicaire de Vintimille
Avez-vous des torche-culs ?
Eh bien, oui, vous en avez vu.

Numéro
$5440


Année
1732 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.337


Notes

Une autre version en $8330


Sans titre

Or écoutez, petits et grands,
Le malheureux événement
Qu’on reproche à la troupe noire
Qui de son temps se faisait gloire
De faire remontrance au Roi,
Souvent sans trop savoir pourquoi.

La veille des vacations
Le sénat plein d’émotions
Dit : remontons sur notre bête,
Ainsi qu’autrefois faisons tête
Au Roi comme au gouvernement :
Ce sont les droits du Parlement.

Essayons de faire une loi
Qui règle le pouvoir du Roi ;

Numéro
$5439


Année
1732 (Castries)




Références

F.Fr.15137, p.16-23 - Mazarine Castries 3985, p.328-34



Sans titre

Qu’est-ce donc que ce mandement
Qui cause tant de mouvement ?
Nous dit Vintimille en furie.
Mais il est de vous ! Oh, ma foi,
Je ne veux boire de ma vie
Si vous n’en savez plus que moi.

Votre seing pourtant est au bas.
En doit-on faire plus de cas ?
Il m’en souvient, j’étais à table
Quand le signai ; j’avais bu.
Mais ce moment peu convenable,
N’est-ce pas un moyen d’abus ?

Moi qui ne cherche que la  paix,
Choisir ce moment tout exprès
Pour mieux surprendre ma franchise,

Numéro
$5438


Année
1732 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.326-27

 



Sans titre

Ces grands observateurs des lois,
Ces sages tuteurs de nos rois
Viennent de signaler leur zèle,
Non sur les malheurs de l’État,
Ce n’est pour eux que bagatelle
Mais sur un risible attentat.

Un mauvais écrit sans aveu
Est condamné par eux au feu.
Le bourreau faisant son office
Bougres, impies, empoisonneurs,
N’ayez plus honte du supplice
Dont on punit les plats auteurs.

Au règne de Louis le Grand,
Sous le duc d’Orléans régent,
Pleuvaient libelles satiriques,
Sur eux, sur le gouvernement ;

Numéro
$5437


Année
1732 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.323-25



Sans titre

Plutôt que mon mandement
Devienne inutile,
Exilez le parlement1 ,
Cria Vintimille,
Les curés, les magistrats
Et les mutins avocats,

Meublez la Bastille.
La bonne aventure
O gué
La bonne aventure.

Numéro
$5436


Année
1731 (Castries)




Références

F.Fr.15133, p. 116 - Mazarine Castries 3985, p.309 - Barbier, II, 284



Sans titre

Dans Paris court un bruit
Mon cousin
Dont le public murmure1 .
On en fait le récit
Sur le ton de l’allure
Mon cousin.
Ah mon Dieu, la belle allure !
Mon cousin,
Ah mon Dieu, la belle allure !

Le Parlement surpris
Eut ordre de se rendre
Chez notre roi Louis

Numéro
$5435


Année
1731 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.300-07 - Stromates, I, 301-03


Notes

Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre,  regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.

 

Sans titre

L’inspecteur des putains1
Mon cousin
Les quitte pour la Bulle,
Moins par honneur du gain
Que pour ferrer la mule
Mon cousin
Voilà la nouvelle allure
Mon cousin
Voilà la nouvelle allure.

Numéro
$5434


Année
1731 (Castries)




Références

Mazarine, MS 2164, p.395 - Mazarine Castries 3985, p.299


Notes

Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre,  regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.

 

Sans titre

La petite Gaussin
D’un air fin
A par son badinage
Du comte de Clermont
Le brandon,
Les vœux et les hommages
Mon cousin
Voilà la nouvelle allure
Mon cousin
Voilà la nouvelle allure.

Numéro
$5433


Année
1731 (Castries)




Références

Mazarine, MS 2164, p.394-95 - Mazarine Castries 3985, p.298


Notes

 

Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre,  regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.

 


Sans titre

A ce grand tambourin
Bornons notre lecture
On devient libertin
En lisant l’Écriture.

Ce livre qui contient
Ce nouveau catéchisme
Avec tous vieux coquins
Veut que l’on fasse schisme.

Bissy, Languet, Tencin
Sont-ils bons catholiques ?
Oui, de par Tambourin
Leurs œuvres sont publiques.

Mais pendant ce beau train
Et leurs noires cabales
Je vois sur le déclin
Nos lois fondamentales.

Le Parlement s’en plaint,

Numéro
$5432


Année
1731 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.273-296


Notes

Castries 273-296 propose les textes recueillis dans $1729, $1731 et $1732, plus d’autres, originaux, qui sont repris ici, soit 37 couplets sur un ensemble de 53.


Sans titre

Dans la cour du Palais
Mon cousin
Est une italienne
Elle a tant d’amoureux
Mon cousin
Et nul ne lui convienne
Mon cousin
Voilà mon cousin l’allure
Mon cousin
Voilà mon cousin l’allure.

Le cardinal malsain
A fait venir la belle
Croyant par son moyen
Guérir son hydrocelle.

Bissy, ce grand cerveau,
Ayant froid à la tête
Pour avoir un chapeau
Vient adorer la bête.

Un brave savetier
Lui a dit une antienne

Numéro
$5431


Année
1731 (Castries)




Références

Mazarine Castries 3985, p.269-73


Notes

 

Datés de 1731 par le manuscrit Castries et de 1732 par Clairambault, il existe une très importante série de poèmes fondés sur le timbre de l’Allure dispersée dans les chansonniers. On les trouvera, pour le plus grand nombre,  regroupés aux $1727-1736, 5428-5435, 6138-6140, ainsi qu’à $2802 et 3968. Ils relatent à leur manière le conflit du moment entre la monarchie et son parlement de Paris, ponctué d’arrêts, de remontrances, d’un lit de justice et, pour finir, d’une démission collective des magistrats suivie d’ordres d’exil pour les récalcitrants.

 


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