Stances
Stances1
J’ai deux remerciements à faire ;
Eh ! vite, muse, acquittons-nous,
Mais surtout, tirons d’une pierre,
Comme on dit volontiers, deux coups.
Salut au graveur anonyme,
Dont le burin officieux
M’offre la ronde pantomime
Des vendangeurs facétieux.
Salut au Courrier de l’Europe,
Qui le long d’un épais feuillet,
Numéro du treize juillet,
- 1STANCES à l’auteur des quatre estampes tirées des Vendangeurs et au Courrier de l’Europe (M.)
Mémoires secrets, XVIII, 49
Bouts-rimés donnés par Monsieur
Bouts-rimés donnés par Monsieur
Un accord Synallagmatique
Liait Mars à Vénus. Vulcain au pied Fourchu,
Voulut faire contre eux valoir sa Pragmatique ;
Les dieux rirent au nez de cet époux Crochu.
F.Fr.13652, p.483 - Mémoires secrets, XVII, 332
Sans titre
Mon œil le reconnaît, c’est lui-même, c’est lui1
- 120 juillet 1781c. Extrait d’une lettre de Colonges, le 13 juillet. « Le village d’où je vous écris, est à cinq lieues de Genève, et est mémorable par le fait suivant. Voltaire passa ici il y a environ dix ans. Le même jour un habile peintre s’y arrêta. Cet artiste, ce qui est rare, n’avait sur lui ni pinceaux ni palette : le génie supplée à tout. Échauffé par la vue du grand homme qu’il rencontre, avec un charbon il le dessine sur le manteau de la cheminée d’une façon très ressemblante.
Mémoires secrets, XVII, 290-91
Sans titre
Vers contre M. de Maurepas, au sujet du renvoi de M. Necker (Avignon)
-Avignon BM, MS 2720, p.10 - Mémoires secrets, XVII, 223
Couplet sur le compte rendu de M. Necker
Couplet sur le compte rendu de M. Necker1
Pourquoi présenter un mémoire
Qui fait sa fin ?
Chacun glose sur cette histoire,
Sur ce Martin.
C’est que dans cette œuvre célèbre,
Modestement
Il fait son oraison funèbre
De son vivant.
Il n’est point de cour étrangère
Qui pour de l’or,
Ne voulût dans son ministère
- 11er juin 1781a. Les détracteurs de M. Necker, après l’avoir démasqué dans leurs brochures, à ce qu’ils prétendent, le plaisantent et le ridiculisent dans leurs chansons. En voici une (M.)
F.Fr.13653, p.175 - Mémoires secrets, XVII, 200-01
Sans titre
Marin dès ta première aurore1
,
Guerrier cher même à tes rivaux ;
La France sait ce que tu vaux,
Et l’Angleterre mieux encore.
Mémoires secrets, XVII, 197