Sans titre
Impromptu d’un Gascon
L’impromptu d’un Gascon1
Sandis, vous l’entendez, Rochambeau, La Fayette ;
Vous savez réunir les vaincus, les vainqueurs ;
La France à son Dauphin présente tous les cœurs ;
Mémoires secrets, XVIII, 185
Sans titre
Sans titre
Il joignit l’éloquence aux talents d’Uranie1
- 116 novembre 1781a. Pascal est un des hommes que l’école des philosophes modernes regrette le plus de ne pouvoir compter au rang de ses coryphées, et à ce défaut ils cherchent à le couvrir de ridicule, à en atténuer le mérite en le faisant passer pour un esprit faible, tombé presque en démence à force de fanatisme et de superstition. On ne peut du moins se dissimuler que ce n’ait été le but de M. de Condorcet dans le commentaire, et les accessoires qu’il a joints aux œuvres de ce grand homme, entreprise déjà commencée par Voltaire.
Mémoires secrets, XVIII, 144-45
Sans titre
Prince, dont dépendront un jour nos destinées1
,
Longtemps Dauphin et longtemps Roi,
Puisse-tu vivre autant d’années
Qu’on a fait et fera de mauvais vers pour toi !
Mémoires secrets, XVIII, 140
Sans titre
Un jardinier, connu par son discernement1
,
Qui ne laissait jamais un bon terrain en friche,
Avait un jour enté, dans un jardin charmant,
Sur un laurier de France un beau rosier d’Autriche.
Son travail fut suivi du plus heureux succès ;
L’arbuste tout joyeux de sa métamorphose,
- 13 novembre 1781b. Entre la multitude des vers fades qu’a fait naître avec elle la naissance de monseigneur le Dauphin, il faut distinguer ceux-ci de M. de la Chabeaussière, l’auteur des Maris corrigés (M.)
Mémoires secrets, XVIII, 121