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Sans titre

Ce n’est plus la sainte écriture
Qui révèle la sainte loi.
Au milieu d’une chambre obscure
Deux chandelles donnent la foi.
Notre évangile est une optique :
Laissez la bible au peuple hébreu,
Et dans la lanterne magique,

Numéro
$2498


Année
1782




Références

Mémoires secrets, XX, 188-89



Chanson

Au théâtre on vient d’annoncer
Une pièce nouvelle1 ,
Qui doit beaucoup intéresser.
C’est d’un auteur femelle,
C’est un histrion,
Las du cotillon,
Qui prend un nouvel être2 .
Son cœur est usé,
Son goût est blasé,
Son esprit vient de naître.

Il est connu par ses exploits
Plus que par ses ouvrages ;

  • 14 mars a. Voici la chanson composée à l’occasion de la pièce de Mlle Raucoux. – Sur l’air : Mon père était pot (M.).
  • 2Mlle Raucoux fait un rôle d’homme dans sa pièce (M.).

Numéro
$2497


Année
1782




Références

F.Fr.13653, p.242 - Mémoires secrets, XX, 108-09



Sans titre

Si le sexe, au Lycée, aujourd’hui t’embarrasse1 ,

  • 11er mars c. On a su dans une séance particulière de l’Académie française, qu’un membre, qu’on dit être M. Ducis, avait proposé de faire un règlement de police intérieure et de convenir entre soi de ne point donner de billets aux femmes pour les assemblées publiques, afin de leur rendre la gravité qu’elles avaient autrefois. M. de La Place, indigné de ce bruit, y a répondu par le quatrain suivant. (MS) – Epigramme à M. de *** qui proposait d'exclure les femmes des séances de l'Académie (F.Fr.13652,)

Numéro
$2496


Année
1782

Auteur
La Place



Références

F.Fr.13652, p.466 - Mémoires secrets, XX, 103



Sans titre

Du dieu de l’harmonie adorateur fidèle1

  • 120 février a. M. le baron de Bagge, très connu par un procès fameux que sa femme lui a intenté, il y a déjà quelques années, l’est encore plus par des concerts qu’il donne depuis longtemps, les plus brillants de Paris. Il est fou de musique, il ne parle que de musique, il ne rêve que musique, il ne vit qu’avec des musiciens, et il consacre à cette passion les trois quarts de sa fortune considérable. Il ne vient point de virtuose à Paris qu’il ne veille voir et entendre, à quelque prix que ce soit.

Numéro
$2495


Année
1782




Références

Mémoires secrets, XX, 83-84



Sans titre

Aux princes Genlis doit, dit-on1 ,
Du reversi donner leçon.
C’est de sa politique,
Eh bien !
Une fine rubrique,
Vous m’entendez bien.

Ces élèves bientôt instruits,
S’amusant les jours et les nuits,
Pour peu que le jeu donne,
Eh bien !

Numéro
$2494


Année
1782




Références

Mémoires secrets, XX, 61



Sans titre

Oui, Piis, je suis Geoffroy l’Asnier sans doute

Numéro
$2493


Année
1782

Auteur
Geoffroy



Références

F.Fr.13653, p.238 - Mémoires secrets, XX, 59 - CSPL, t.XII, p270 - Choix d'épigrammes, p.183


Notes

Réponse à $2751 - Cette instructive et édifiante querelle en est encore là. Si elle a des suites dignes de ce début, je ne manquerai pas, Monsieur, de vous en faire part CSPL).


Vers mis sous le portrait de Mgr le cardinal de Fleury

Vers mis sous le portrait de Mgr le cardinal de Fleury1

Numéro
$2492





Références

F.Fr.12682, f°16r - BHVP, MS 663, 30r



Epigramme

Aujourd’hui prude, hier galante1 ,
Tour à tour folle et docteur,
Genlis, douce gouvernante,
Deviendra dur gouverneur,
Et toujours femme charmante
Saura remplir son destin :
On peut bien être pédante
Sans cesser d’être catin.

 

  • 19 janvier a. Un plaisant a parodié l’épigramme contre Mme la comtesse de Genlis [$2752], et fait la réponse suivante (Mémoires secrets)

Numéro
$2491


Année
1782




Références

Mémoires secrets, XX, 53


Notes

Avec $2753, une des deux "Réponses" à $2752


Sans titre

Pour ton gâteau fait à la hâte,
Te voilà, cher Piis1 , rudement rembarré.
Quoi diable aussi fais-tu de ton monsieur Barré ?
Car, entre nous, c’est un vrai gâte-pâte.

  • 128 janvier c. MM. Piis et Barré s’obstinent à vouloir être sifflés une seconde fois, et demain l’on reprend leur Gâteau des Rois. En attendant voici une épigramme qu’on distribue, elle est adressée au sieur Piis. (Mémoires secrets) – Vers à M. de Piis après la chute de son opéra-comique du Gâteau des rois,fait conjointement avec M. Barré (F.Fr.13653).

Numéro
$2490


Année
1782




Références

F.Fr.13653, p.237 - Mémoires secrets, XX, 52-53



Sans titre

Pour oser ainsi paraître
À l’Opéra comme auteur,
Vous auriez, monsieur le maître,
Grand besoin d’un correcteur1 .

  • 117 janvier a. On a fait sur M. Lourdet de Santerre et son opéra, la plaisanterie suivante, ou plutôt on l’a renouvelée d’un ancien rebus. Elle porte sur sa qualité de membre de la chambre des comptes dont il est maître ; il faut savoir que dans cette compagnie il y a un autre ordre qu’on appelle les correcteurs, parce qu’ils corrigent les comptes des comptables (M.).

Numéro
$2489


Année
1782




Références

Mémoires secrets, XX, 32



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