Epitaphe de M. Cochin
Épitaphe de M. Cochin, avocat, mort en 1746
Pour cet esprit profond la loi n’eut rien d’occulte.
Partout il porta le flambeau.
L’écrivain, l’orateur et le jurisconsulte
Sont renfermés dans ce tombeau.
Maurepas, F.Fr.12650, p.134 - F.Fr.13658, p.320 - F.Fr.15151, p.145
A M. Gresset
A M. Gresset, ex-jésuite
Gresset, dans ta pièce admirable
L’esprit brille avec la raison.
J’aime ton méchant haïssable
Qui m’apprend à devenir bon.
Clairambault, F.Fr.12716, p.199 - Maurepas, F.Fr.12650, p.133 - F.Fr.13658, p.319 - F.Fr.15151, p.141 - NAF.9184, p.424
A M. Gresset sur le Méchant
A M. Gresset, ex-jésuite, sur sa comédie du Méchant,
représentée la première fois au Théâtre-Français le 15 avril 1747
Un membre de café, philosophe pédant,
Qui de l’esprit se croit et le juge et l’arbitre
En sots propos s’égayait sur le titre
De votre pièce du Méchant.
Quelqu’un dit au mauvais plaisant :
Pour un auteur c’est bonne augure
Lorsque dans un livre nouveau
Maurepas, F.Fr.12650, p.131 - F.Fr.13658, p.319 - F.Fr.15151, p.140-41- NAF.9184, p.424
Critique de la pastorale de Daphnis et Chloé
Clairambault, F.Fr.12717, p.233-35 - Maurepas, F.Fr.12650, p.359-66 - F.Fr.10478, f°134 - F.Fr.13658, p.315-18 - BHVP, MS 550, f°68r-70v
Chanson sur la prise de Berg-op-Zoom
Chanson sur la prise de Berg-op-Zoom
Comme un argus le vieux Cromstrom1
Gardait un pucelage.
C’était celui de Berg-op-Zoom,
Fille d’un certain âge
Et jurait que tant qu’il vivrait
Dût-il mourir pour elle,
Jamais Français ne tâterait
De la chaste pucelle.
Comme Mercure le Français
Vint lui donner aubade,
Clairambault, F.Fr.12717, p.237-38 -Maurepas, F.Fr.12650, p.367-68 - F.Fr.10478, f°146 - F.Fr.13658, p.313-14 - F.Fr.15151, p.249-51 - BHVP, MS 580, f°25r-25v - Mazarine Castries 3989, p.300-01
Vers sur M. d'Etioles, mari de Mme de Pompadour
Vers sur M. d’Étiole
Un jour, un mari malotru
Disait à Perrette sa femme,
Va, va, tu n’es qu’une catin dans l’âme.
Elle lui répondit : Tu ne l’as jamais vu,
Mais pour punir ton insolence,
Tu verras désormais que sur la rime en u
Une femme sait prendre une juste revanche ;
Et si je suis catin, que tu n’es qu’un cocu.
Clairambault, F.Fr.12717, p.201 - Maurepas, F.Fr.12650, p.343 - F.Fr.10478, f°129 - F.Fr.13658, p.309 - F.Fr.15151, p.232 et 280-83 - NAF.9184, p.550