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Amours du roi avec Mme d'Etioles

Pot-pourri1
Eh quoi, bourgeoise téméraire !
On dit qu’au Roi tu as su plaire
Et qu’il a comblé ton espoir ;
Cesse d’employer ta finesse.
Nous savons que le Roi ce soir
T’a voulu prouver sa tendresse
Sans le pouvoir.

Numéro
$3299


Année
1745 mars




Références

Raunié, VII,53 (1er couplet) -Clairambault, F.Fr.12713, p.103-06 - Maurepas, F.Fr.12648, p.105-06 -  F.Fr.10477, f°233 - F.Fr.13659, p.77-78 - NAF.9184, p.548-49 - BHVP, MS 550, f°55r-55v - Barbier-Vernillat, III, 138-39


Notes

Les trois strophes sur le timbre Aïe aïe, Jeannette (ou Nannette) se rencontrent aussi isolées. Cf.$1020.


Sans titre

La guerre est l’objet principal

Qui jusqu’à présent va fort mal

On ne sait comment tout ira

Numéro
$3298


Année
1743






Au sujet de la bataille de Lawfeld

Chanson au sujet de la bataille de Lawfeld1
Ce fut le dimanche au matin
Deux jours après le mois de juin
Que la bataille se donna.
Alleluia.

Le fanfaron de Cumberland

Numéro
$3297


Année
1747 juin




Références

Maurepas, F.Fr.12650, p.163-67 - F.Fr.10478, f°100 - F.Fr.13659, p.55-57 - Mazarine Castries 3989, p.280-82 - Barbier-Vernillat, III, 140-41



Sur la mort de M. le duc de Boufflers

Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers
C’est la ville de Gênes que l’on fait parler.
Toute prête à périr, j’eus recours à la France1  ;
Boufflers dont le grand cœur égalait la naissance
Sut conjurer l’orage, et ses faits éclatants

Numéro
$3296


Année
1747 juillet




Références

Maurepas, F.Fr.12650, p.153 - F.Fr.13659, p.53 - F.Fr.15142, p.169-70 - F.Fr.15151, p.179-80 - Arsenal 3128, f°343v


Notes

Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers, commandant en chef les troupes de la république de Gênes, les Français et Espagnols qui défendaient cette ville contre l’armée autrichienne et piémontaise qui en avait formé le blocus. Il est mort de la petite vérole, peu de jours avant que ces dernières troupes aient abandonné ce blocus.

 

Sur le père de Neuville

Sur le Père de Neuville, jésuite,

Numéro
$3295


Année
1747 septembre




Références

Maurepas, F.Fr.12650, p.205 - F.Fr.10478, f°120 - F.Fr.13659, p.49 - F.Fr.15151, p.253-54 - NAF.9184, p.63 - Choix d'épigrammes, p.132-33



Sonnet à M. de Voltaire

Sonnet à M. de Voltaire1
Quelle est donc aujourd’hui cette plume insolente2
Qui, suivant les transports d’une aveugle fureur,
Des chants harmonieux que ta Minerve enfante
S’efforce, mais en vain, d’affaiblir sa douceur ?

Arme-toi pour punir sa colère impuissante
De ces traits dont ta main foudroya maint auteur

  • 1 Sonnet à M. de Voltaire au sujet du procès contre Travenol, violon de l’Opéra, par l’abbé Besson, jeune homme de 18 ans. (M.).
  • 2On veut parler ici du mémoire de l’avocat Juvigny contre Voltaire (M.).

Numéro
$3294


Année
1747 septembre




Références

F.Fr.13659, p.47 et p.95



Vers pour mettre au bas du portrait de M. l'avocat Juvigny

Ce nouveau lustre du barreau1
Ne peut souffrir les injustices.
Mais ce qui me déplait, c’est que dans son tableau

Numéro
$3293


Année
1747 septembre




Références

Clairambault, F.Fr.12717, p.203 -Maurepas, F.Fr.12650, p.344 -  F.Fr.10478, f°122 - F.Fr.13659, p.45 - F.Fr.15151, p.231



Sur M. l'évêque de Mirepoix

Chanson sur M. l’évêque de Mirepoix1
Un bateleur théatin
Met tous nos prélats en danse ;
Un bateleur théatin
Tient le ressort dans sa main ;
Le chancelier, son pantin,
Fait au parlement bénin
Figurer hors de cadence
Le branle de Fagotin.
Un bateleur, etc.

Numéro
$3292


Année
1747




Références

Clairambault, F.Fr.12716, p.93 - F.Fr.10478, f°53 - F.Fr.13659, p.38 - F.Fr.15151, p.105



au sujet des chariots qu'on a fait promener

Chanson
Notre prévôt des marchands
Pour honorer la Dauphine
A fait cinq pantins roulants1 .
Ils sont riches et galants.
Vive les amusements
Que ce grand homme imagine
Pour charmer nos bonnes gens.
Notre prévôt, etc.

Numéro
$3291


Année
1747




Références

Clairambault, F.Fr.12716, p.101 - F.Fr.13659, p.37



Au Roi

Au Roi
Roi pacifique et guerrier invincible,
Dont l’âme est douce et le pouvoir terrible,
Amour, appui de tes sujets heureux,
Tu reviens donc, tu viens combler nos vœux ;
Nous revoyons cet auguste visage,
Ce noble front, l’objet de notre hommage,
Ce front longtemps ombragé d’oliviers
Et qu’à regret tu couvres de lauriers.
Nous te voyons, et notre âme enchantée
S’ouvre aux rayons de ta gloire augmentée.
De ton éclat nous brillons en ce jour
Mais ta vertu suffit à notre amour.

Numéro
$3290


Année
1747 octobre




Références

F.Fr.13659, p.31-34



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