Amours du roi avec Mme d'Etioles
Pot-pourri1
Eh quoi, bourgeoise téméraire !
On dit qu’au Roi tu as su plaire
Et qu’il a comblé ton espoir ;
Cesse d’employer ta finesse.
Nous savons que le Roi ce soir
T’a voulu prouver sa tendresse
Sans le pouvoir.
Raunié, VII,53 (1er couplet) -Clairambault, F.Fr.12713, p.103-06 - Maurepas, F.Fr.12648, p.105-06 - F.Fr.10477, f°233 - F.Fr.13659, p.77-78 - NAF.9184, p.548-49 - BHVP, MS 550, f°55r-55v - Barbier-Vernillat, III, 138-39
Les trois strophes sur le timbre Aïe aïe, Jeannette (ou Nannette) se rencontrent aussi isolées. Cf.$1020.
Sans titre
La guerre est l’objet principal
Qui jusqu’à présent va fort mal
On ne sait comment tout ira
Au sujet de la bataille de Lawfeld
Chanson au sujet de la bataille de Lawfeld1
Ce fut le dimanche au matin
Deux jours après le mois de juin
Que la bataille se donna.
Alleluia.
Le fanfaron de Cumberland
Maurepas, F.Fr.12650, p.163-67 - F.Fr.10478, f°100 - F.Fr.13659, p.55-57 - Mazarine Castries 3989, p.280-82 - Barbier-Vernillat, III, 140-41
Sur la mort de M. le duc de Boufflers
Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers
C’est la ville de Gênes que l’on fait parler.
Toute prête à périr, j’eus recours à la France1
;
Boufflers dont le grand cœur égalait la naissance
Sut conjurer l’orage, et ses faits éclatants
Maurepas, F.Fr.12650, p.153 - F.Fr.13659, p.53 - F.Fr.15142, p.169-70 - F.Fr.15151, p.179-80 - Arsenal 3128, f°343v
Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers, commandant en chef les troupes de la république de Gênes, les Français et Espagnols qui défendaient cette ville contre l’armée autrichienne et piémontaise qui en avait formé le blocus. Il est mort de la petite vérole, peu de jours avant que ces dernières troupes aient abandonné ce blocus.
Sur le père de Neuville
Sur le Père de Neuville, jésuite,
Maurepas, F.Fr.12650, p.205 - F.Fr.10478, f°120 - F.Fr.13659, p.49 - F.Fr.15151, p.253-54 - NAF.9184, p.63 - Choix d'épigrammes, p.132-33
Sonnet à M. de Voltaire
Sonnet à M. de Voltaire1
Quelle est donc aujourd’hui cette plume insolente2
Qui, suivant les transports d’une aveugle fureur,
Des chants harmonieux que ta Minerve enfante
S’efforce, mais en vain, d’affaiblir sa douceur ?
Arme-toi pour punir sa colère impuissante
De ces traits dont ta main foudroya maint auteur
F.Fr.13659, p.47 et p.95