Sans titre
CLG [éd.Kölving], II, 44
Chanson nouvelle
Chanson nouvelle
A la Courtille Cartouche est pris.
Vraiment ma commère, oui
Par des soldats il faut croire,
Vraiment ma commère voire
Vraiment ma commère oui.
Était-il bien endormi, vraiment ?
Ils l’ont pris par le derrière, etc
Lui avait-il des archers aussi etc
Une belle bande, il faut croire etc
Au Châtelet l’ont-ils mis, etc
Il était bien étonné, faut croire etc
Etait-il bien étourdi, vraiment ?
Clairambault, F.Fr. 12698, p.
Imprimé en 1 p. in-12
Chanson nouvelle sur la comédie de Cartouche
Chanson nouvelle sur la Comédie de Cartouche
Voilà Cartouche pourtant pris.
Nous faut chanter sa vie.
A présent, il est bien surpris
De se voir dans la gêne
Au Châtelet de Paris,
Bien garroté de chaînes.
Plus de six mois on l’a cherché
Sans pouvoir l’attraper.
Chacun dit : faut qu’il soit sorcier,
Comment peut-il donc faire
Pour pouvoir se sauver ?
C’est imaginaire.
Quand il s’est vu trop poursuivi,
Il a gagné pays,
Disant : vous croyez me tenir
Le cul dans une hotte.
Clairambault, F.Fr. 12698, p.106-07
Imprimé en 3 p. in-12.
L'Opéra des Parisiens sur le rétablissement de la santé de Sa Majesté
L’Opéra des Parisiens,
sur le rétablissement de la santé de Sa Majesté
Vive le roi !
Chantons Sa Majesté guérie.
Vive le roi
Et sa gouvernante chérie.
Que chacun à l’envi s’écrie :
Vive le roi !
Il est vainqueur
Des traits de la fatale Parque.
Il est vainqueur,
A son aspect elle est sans cœur,
Caron s’enfuit avec sa barque.
Aussitôt qu’il voit ce monarque.
Il est vainqueur.
Clairambault, F.Fr. 12698, p.105 - Maurepas, F.Fr.12630, p.429-30 - Mazarine Castries 3983, p.121-22
Imprimé. 1 p. in-4°. Permis d'imprimer, ce 9 août 1721. Signé De Baudry. Même texte p.106 dans une typographie différente.
Chanson nouvelle sur la joie que les peuples ont du rétablissement de la santé du roi
Chanson nouvelle sur la joie
que les peuples ont du rétablissement
de la santé du Roi
Ah ! quelle grande joie
Pour toute notre France
De revoir en santé
Notre roi très aimé !
Chacun en a grande réjouissance,
Ils ont prié Dieu pour sa santé.
Ce n’est que ris,
Que joie et allégresse,
Partout dans Paris.
Les grands et les petits,
Tout le monde abandonne la tristesse,
Mettent sous les pieds le souci.
Son gouverneur,
Clairambault, F.Fr. 12698, p.103-04
Texte imprimé en 2 p. in-12.
Sans titre
Pareillement dans la province
On moleste les appelants,
Par lettres de cachet du prince
Que font donner les appelants.
A Reims maîtrisant le chapitre
Mailly, ce superbe prélat,
Veut rendre esclave de sa mitre
Ceux dont l’appel a fait éclat.
Curés, chanoines de mérite,
Et docteurs il fait exiler ;
Et plus sa pourpre l’accrédite,
Plus il en fera défiler.
C’est ainsi que l’on vous disperse
Baudouin, Geoffroi, Gillot, Gillet,
Et vous Le Gros que l’on traverse
Derechef, et vous, Oudinet.
Clairambault, F.Fr. 12698, p.62-63
Le débu semble manquer.