Extrait d’une lettre de Vienne en Autriche, écrite à un médecin de Paris
Extrait d’une lettre de Vienne en Autriche, écrite à un médecin de Paris.
1735, IV,12-15 - 1752, IV,9-12
On se demande pourquoi cette lettre figure dans deux recueils de calotte, où elle n'a rien à faire.
L’abatteur de noisettes
L’abatteur de noisettes
Conte
Au temps jadis vivait une princesse,
Belle, jeune, bien faite et de plus sa maîtresse.
Ses grands États ainsi que sa beauté
De cent princes rivaux piquaient la vanité.
Chacun aspirant au bonheur de lui plaire,
Y mettait tout son savoir-faire.
Pénélope jamais n’eut plus brillante cour.
Quelque nouvel amant s’y rendait chaque jour.
Rien ne fut oublié pour faire sa conquête :
Politiques, talents, présents, galantes fêtes,
1735, IV,3-12 - 1752, IV,1-9
Réponse du Sr. de … au nom du J… litt…
Réponse du Sieur de *** au nom des journalistes littéraires
1732/1735, III,157-161 - 1752, III,156-160 - F.Fr.12785, f°174r-177r - Lille BM, MS 66, p.279-285
Compliment de l’orateur de la Calotte, à Messieurs les auteurs du nouveau Journal Litt… sur leur incorporation dans le bataillon des Wallons auxiliaires de la Calotte
Compliment de l’Orateur de la Calotte,
à Messieurs les auteurs du nouveau Journal littéraire
sur leur incorporation dans le bataillon des Wallons, auxiliaires de la Calotte
Messieurs,
1732/1735, III,154-58 - 1752, III, 53-55 - Lille BM, MS 66, p.275-79
In obitum Jacobi Surini
In obitum Jacobi Saurini
Conditur hoc tumulo, longaque in nocte quiescit
Saurinus terra liber ab invidia.
Vidimus attonitum Christi, dum vividus urget,
Voce minax, doctus flectere corda, gregem
Nunc cinis, exiguus, nunc est sine nomine pulvis
Eloquii rapidum qui modo fulmen erat.
Lenta sed ignavis tutae nec stamina vitae
Atropos, insignes salce metente viros.
Vivis, et irata vivis scribisque Minerva,
1732/1735, III,153 - 1752, III,152
Epitaphe de toutes les épitaphes faites pour M. Saurin
Épitaphe de toutes les épitaphes,
faites pour M. Saurin
Sous ces tisons, sans titres, sans paraphes,
Incognito gisent vingt épitaphes
Qu’ont arraché de leurs maigres cerveaux
Incognito vingt chétifs potreaux,
Disant vouloir coudre rime après rime
Pour louanger certain esprit sublime,
Dont rien ne dis, sinon qu’à ses talents
Vivant, trouva force contredisants.
Chantres grossiers du bourbeux marécage,
1732/1735, III,152 - 1752, III,152 - Lille BM, MS 66, p.274 - Stromates, I, 517
Ci-gît 0952