Sans titre
Grand maréchal de sainte renommée,
Soyez dévot comme à l’accoutumée
Mais
Priez Dieu pour notre armée,
Ne la commandez jamais.
Maurepas, F.Fr.12647, p.215-16 - F.Fr.13657, p.241 - F.Fr.15134, p.916 - F.Fr.15140, p.229 - .Fr.21750, f°22v - Mazarine 2356, f°96r - Lille BM, MS 67, p.62-63
Premier couplet de $6632
Chanson
Chanson
Dans un clocher d’Hagueneau
Le maréchal se loge
D’où regardant dessus l’eau
Il crie au prince Charlot
Déloge, déloge, déloge.
Quand il le vit de là-haut
Il descend en personne
Et l’épée en son fourreau,
Il fuit, se signe du chapeau
Qu’on donne…
Il était temps cependant
Qu’il dise ses patenôtres.
On se bat, on tue on prend
Prisonnier un régiment
Des nôtres, des nôtres
Le moderne Josué
F.Fr.15140, p.26-27 - .Fr.21750, f°25v - BHVP, MS 556, p.125 - Mazarine 2356, f°95v-96r - Mazarine Castries 3988, p.441-42
Sans titre
sans titre
Homicide point ne seras
De fait ni de consentement.
Barbier, III, 544
Brocard contre le maréchal de Noailles, accusé d’inaction à la tête de l’armée d’Allemagne. « Cette nouvelle a fort indisposé Paris contre le maréchal de Noailles que l’on a regardé de plus en plus comme ayant peur du canon (Barbier).
Sans titre
Quand la mère d’Amour
Pour le bonheur du monde
Comme une perle un jour
Sortit du sein de l’onde
Sur la belle coquille
Pour lui servir de mât
S’élevait la béquille
Du Père Barnaba.
Mazarine 2356, f°90v
Sur les jésuites
Sur les jésuites
Tremblez, monstres, tremblez, le Ciel est en courroux,
Sa foudre et ses éclairs ne menacent que vous.
Tremblez, dis-je, et craignez que son bras ne confonde
Et l’audace et l’orgueil de votre esprit immonde.
Le Roi, ce faible Roi, que vous avez séduit
A vous abandonner se trouve enfin réduit.
Le Tout-Puissant l’enlève à votre ardeur impie
Il vous protégeait trop pour le laisser en vie.
Vous prétendez régner dans la sainte cité,
Renoncez à l’espoir qui vous avait flatté.
Mazarine 2356, f°89v-90r