Hommage au nouveau-né
Voici le jour fortuné
De notre mariage,
Au prince du Dauphiné
Rendons un doux hommage
Et chantons le petit nouveau-né,
Qui nous met en ménage.
A l’amour, à la gaîté,
Puisque tout nous engage,
Triomphons en liberté
Et faisons grand tapage.
Du père qui l’a formé,
C’est la vivante image
Il sera bien renommé
S’il devient aussi sage.
De son aïeul bien-aimé
L’invincible courage
Et l’ineffable bonté
Seront son apanage.
Raunié, VII,196-98 - Clairambault, F.Fr.12720, p.374-76 - BHVP, MS 661, f°141r-142r
Vive les gueux
Vive les gueux1
Grâce à monsieur de Bernage,
On va bientôt
A maint joli pucelage
Donner l’assaut ;
Six cents, c’est le nombre heureux ;
Vive les gueux !
Pour entrer dans cette bande,
Chaque pasteur
A chaque fille demande
Raunié, VII,194-96 - F.Fr. 10478, f°645-646 - F.Fr.15155, p.73-77 - Arsenal 2964, f°79r-80v - BHVP, MS 661, f°137r-128r