sur le comte de Clermont
Sur le comte de Clermont
Moitié plumet, moitié rabat,
Aussi peu propre à l’un qu’à l’autre,
Clermont se bat comme un apôtre
Et sert son Dieu comme il se bat.
Raunié, VII,299 - Clairambault, F.Fr.12721, p.303 - F.Fr.10479, f°592r - F.Fr.15034, p.219 - Arsenal 3128, f°371r
Sur le cardinal de Bernis
Raunié, VII,299 -Clairambault, F.Fr.12721, p.329 - F.Fr.15141, p.169 - CLK, décembre 1758, t.I, p.406
Pierre de Bernis, d’abord comte de Brioude, très pauvre ; une personne qui s’intéressait à lui, lui envoya de l’argent pour l’engager à venir à Paris ; il le dépensa ; on lui en envoya une seconde fois, en l’avertissant que ce serait la dernière. Il se décida et vint à Paris ; il plut à Mme de Pompadour qui, après plusieurs ambassades, le fit ministre des Affaires étrangères, cardinal, n’étant à peine que diacre, puis archevêque d’Albi ; il fut peu de temps sans être disgracié ; il se retira à Albi. Depuis l’élection de Clément XIV, il est resté à Rome, ambassadeur extraordinaire. (F.Fr.15141)
Sur Madame de Pompadour
Sur Madame de Pompadour
Rome jadis consultait les oiseaux
Sur la guerre, la paix, le choix des généraux.
Imitateurs d’un peuple qu’on admire,
Moquons-nous de tous nos rivaux
Qui nous taxent de délire :
Le plus vil habitant des eaux1
Peut aussi bien que les moineaux
Raunié, VII,298 - Clairambault, F.Fr.12721, p.303 - F.Fr.10479, f°592r - F.Fr.13651, p.196 - Arsenal 3128, f°380r
La Victoire de Soubise
La victoire de Soubise1
Joli-Cœur
Bonjour, mon cher La Ramée,
Qu’il me tarde de t’ouïr
Conter les faits de l’armée,
Vite remplis mes désirs.
La Ramée
La victoire nous couronne,
Quoiqu’elle ait longtemps tardé,
Rarement elle abandonne
Le Français bien commandé.
Joli-Cœur
Quel dieu prend notre défense
- 1Autres titres : - Dialogue à propos de la bataille de Lutzelberg. (M.) (R) - Dialogue entre Madelon [sic] et La Ramée (F.Fr.13651)
Raunié, VII,296-98 - F.Fr.13651, p.116
Adieux à la guerre
Le Général des bénédictins
Le général des Bénédictins1
D’où venez-vous, monsieur l’abbé ?
Vous avez l’air tout essoufflé ?
Je reviens de la guerre… Eh bien ?
- 1Pendant que je suis en train de parler de mauvais et méchants couplets, je vais transcrire ici ceux qu’on fit l’année passée sur monseigneur le comte de Clermont à son retour de la campagne de 1758, celle-là même qui fit dire, lorsqu’il eut le commandement de l’armée que le Roi ne sachant plus quel général opposer au roi de Prusse lui envoyait le général des bénédictins (Collé)
Raunié, VII,293-95 - Collé, II,195