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Stances à M. Rimbaud, promoteur en l'officialité de Toulon, chevalier de Latarn

Stances à M. Rimbaud,

Numéro
$2017


Année
1731

Auteur
Esprit Reybaud



Références

F.Fr.23859, f°100v-101v - BHVP, MS 602, f°191-192r - Turin, p.94-97


Notes

D'après la procédure son nom est Esprit Reybaud. Turin l'orthographie Reibeau


Stances

Stances
Objet d’un amour très coupable,
Cloris, seriez-vous donc capable
D’avoir profané le saint lieu
Et par des feux illégitimes
Attenté sur les droits de Dieu
En lui débauchant ses victimes ?

N’est-ce point assez que vos charmes
Par la puissance de leurs charmes [sic]
Mettent les mondains aux abois
Quoi, votre beauté sans seconde
Ferait mourir plus d’une fois
Ceux qui sont déjà mort au monde.

S’il est vrai que sous votre empire
Un moine nuit et jour soupire,

Numéro
$2016


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°100



Chanson

Chanson
Divine fille d’Apollon,
Fais-moi prêter ton violon.
Je veux chanter la grande affaire
Laire la laire lanlaire
Laire la laire lanla.

C’est celle de ce tricornard
Que l’on dit être un grand paillard
Qui fait bruit par toute la terre
Laire la etc.

Il faut tout dévoiler ici,
Ses vices, sa malice aussi
Et découvrir tout le mystère
Laire la etc.

Sous voile de religion
Le Tartuffe Père à Toulon
A séduit la Catin Cadière
Laire la etc.

Numéro
$2015


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°98r-99v - Turin, p.73-78



Rondeau

Rondeau
Oubliez-vous et laissez faire.
Ne vous soyez jamais contraire,
N’écoutez crainte ni remords ;
En vous livrant à vos transports,
Du salut c’est tout le mystère.
Voilà le fin, avons-nous tort ?
Catin, il n’est pas nécessaire
Pour y toucher, de vie austère.
Voulez-vous en franchir les bords ?
Oubliez-vous.
Tel Girard dans son ministère
Conduit les filles, les éclaire
Et leur fait céder sans effort

Numéro
$2014


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°96v-97r - Mazarine Castries 3985, p.79-83 -10-11 - Turin, p.89-90



Sans titre

             Virelai

Numéro
$2013


Année
1731




Références

Clairambault, F.Fr.12702, p.84 et p.227 - Maurepas, F.Fr.12632, p.264 - F.Fr.15243, f°91v  - F.Fr.23859, f°25r et f°96r - BHVP, MS 602, f°183r-183v - Turin, p.68



Avis au public

Avis au public
De par Chaudon, avocat en la cour,
Savoir faisons à qui voudra l’apprendre
Qu’il sait donner vraisemblance et bon tour
A certains faits qu’on ne saurait comprendre.
De plus Chaudon, quand le cas écherra,
Fournit factums, libelles et cetera,
Salmigondis et savante satire1 ,
Traits séduisants et contes à faire rire.

Numéro
$2011


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°96r - BHVP, MS 602, f°183v-184r - Turin, 49-50



Ambigu girardique

Ambigu girardique1
Un fat pour trente sols peut à la comédie
Au parterre attaquer le Cid, Iphigénie,
Turlupiner Corneille et ses brillants écrits
Et les mettre au-dessous des grimauds de Paris.
Aussi pour trente sols avec la même aisance
Du factum de Girard critiquer l’innocence,
Et si ses beaux discours ne lui touchent le cœur
Le renoncer pour maître [sic] et pour un séducteur.

  • 1 Il se moque de l’auteur du Nouveau Tarquin, comédie en trois actes où le P. Girard est travesti. (M.)

Numéro
$2010


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°92r-95r



Prophétie

Prophétie
Quand poil crasseux, pieds nus et barbe sale
Mieux qu’Angélique embraseront Roland,
Tôt là verras avec surprise égale
Pourpre ternir et corbeau venir blanc.
Tant fort je plains colombe et le larmoie
Hélas pour fuir le corbeau carnassier
Tu vas bientôt être la triste proie
Du fin faucon et du triste épervier.
Quand pour orner son écu d’une crosse
Magistrat clerc fera crime de faux,
Tôt il pourra sur le flanc d’un carrosse

Numéro
$2009


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°91v - Turin, 261



Sans titre

Enfants d’Ignace, il est temps de vous rendre.
Maître Chaudon1 vous en fait une loi.
Linières2 en vain agit auprès du roi.
L’autorité ne saurait vous défendre.
On voit à plein votre mauvaise foi
Quand de Girard vous niez tous les crimes,

Numéro
$2008


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°91v - BHVP, MS 602, f°183r - Turin, p.112



Les Girardines. Ode

Les Girardines
Ode1
En vain l’iniquité superbe
Croit triompher par son crédit ;
Elle séchera comme l’herbe
Et son règne sera maudit.
Girard, ce moine détestable
Qu’une Société damnable
Veut laver de tous ses excès
Pense que Thémis avilie,
De sa maligne frénésie
Dissimulera les accès.

Ô chastes filles de Mémoire,
A vous je n’ose avoir recours.
Je croirais ternir votre gloire

  • 1 Cette ode est faite contre le Père Girard à l’instar des Philippiques. (M.)

Numéro
$2007


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°88r-91v - Turin, p.221-30


Notes

Reprend  ouvertement le modèle des Philippiques de Lagrange-Chancel.


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