Sans titre
Ci-gît, hélas ! dans cette fosse
Petit1
, qui guérissait la grosse.
Passant, qui y avez passé
Priez Dieu pour le trépassé.
F.Fr.10478, f°433 - F.Fr.15153, p.330 - NAF.9184, p.440 - BHVP, MS 661, f°18v - CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 426
Sans titre
Monsieur le prévôt des marchands1 ,
- 1Quoique Zoroastre occupe actuellement notre théâtre lyrique, on y représente pourtant tous les jeudis un ancien opéra intitulé Les caractères de l’amour. Pour réveiller le public endormi par cet ennuyeux ouvrage, on vient d’imaginer un pas de deux tout à fait charmant et dansé par Mlle Labat, qui passe pour tribade, et par la première danseuse de l’Opéra, Mlle Lany, qu’on prétend être maîtresse du prévôt des marchands, directeur de l’Opéra. Cela a donné occasion à M. Marmontel de faire les vers suivants (Raynal).
CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 395
Sans titre
Sur M. Cahusac, auteur des paroles de l’opéra de Zorosastre
Du bon goût, du bon sens idole des humains
Il ne reconnaît pas la puissance suprême ;
On le juge à ses vers, car il s’est peint lui-même
Dans les ouvrages de ses mains.
CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 395
Trois épigrammes contre Zoroastre, opéra de Rameau, paroles de Cahusac : $3906, 3907, 3908
Sans titre
Sur M. Cahusac, auteur des paroles de l’opéra de Zorosastre
Autrefois de Rameau on critiquait le chant,
L’un le voulait plus noble et l’autre plus touchant.
Les uns dans sa physionomie
Le trouvaient homme de génie ;
D’autres pour le juger attendaient qu’il fût mort.
Grâces à Cahusac tout le monde est d’accord.
CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 395
Trois épigrammes contre Zoroastre, opéra de Rameau, paroles de Cahusac : $3906, 3907, 3908
Sur M. Cahusac, auteur des paroles de l’opéra de Zorosastre
Sur M. Cahusac, auteur des paroles de l’opéra de Zorosastre
Clairambault, F.Fr.12719, p.307 - F.Fr.10478, f°384v -F.Fr.15153, p.260 - Lille BM, MS 66, p.442 - CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 395
Trois épigrammes contre Zoroastre, opéra de Rameau, paroles de Cahusac : $3906, 3907, 3908 Contre le S. Cahusac (Lille MS 66)
Sans titre
Crimes et vices ont pris fin
Par le décès de la Tencin.
Hélas, me dis-je, pauvre hère,
Ne nous reste-t-il pas son frère ?
CLG Raynal, ed. Tourneux, I, 387