Sans titre
Mazarine Castries Ms 3983, p. 217 - Oeuvres complètes de Voltaire (Oxford), 3A, p.281-82 (premier couplet seul).
Sans titre
Pleurez, Paris la grand ville,
Cet illustre malotru
Qui dans plus d’un art habile
Tout d’un coup s’était accru
Comme un mirliton.
Mazarine Castries Ms 3983, p. 181-84
Sans titre
Louis vient de paraître,
On voit déjà des chasseurs de toutes parts.
On reconnaît leur maître
À la douceur de ses regards.
Les grâces attentives
Pensent retrouver Adonis en ce jour,
Les nymphes moins craintives
Quittent les bois pour augmenter sa cour.
Sous cet épais feuillage,
Diane et l’amour ont tendu leurs filets.
Ils vont mettre en usage
Les plus dangereux aspects de leurs traits.
Diane avec ses armes
Détruit les plus fiers habitants des forêts,
Et l’amour par vos charmes,
Mazarine Castries Ms 3983, p. 175
Sans titre
Le grand nom de Condé,
Si fameux dans l’histoire,
Toujours sera gravé
Au temple de Mémoire.
Leurs foutus descendants
En vidant leurs flacons
Volent tout notre argent
Ou bien brûlent des cons1
.
F.Fr.9352, f°246v - Mazarine Castries Ms 3983, p. 174
Sur M. le duc et M. le comte de Charolais qui mirent une fusée sous la jupe de Mme de Saint-Sulpice (F.Fr.9352)
Sans titre
Être une si grande merveille
Que le neveu du grand Noailles1
Puisse lui ressembler si peu
Ce n’est pas une chose sûre
Qu’on revive dans son neveu.
Pinchene [?] l’était de Voiture.
Mazarine Castries Ms 3983, p. 150