Réponse à MM. de La Harpe et de Chabanon
Réponse à MM. de La Harpe et de Chabanon
Ils ont berné mon capuchon ;
Rien n’est si gai ni si coupable.
Qui sont donc ces enfants du Diable
Disait saint François, mon patron ?
C’est La Harpe, c’est Chabanon.
Ce couple agréable et fripon
À Vénus vola la ceinture,
La lye au divin Apollon,
Et les pinceaux à la nature.
Je le crois, dit le pénaillon,
Car plus d’une fille m’assure
Qu’ils m’ont aussi pris mon cordon.
CLG [ed. Tourneux], VII, p.454 - CLK, V,1, p.238-39. Autres références dans les Oeuvres complètes de Voltaire, tome 63b, p.590-91. Le poème souvent repris dans la presse périodique du moment ne figure dans aucune édition avant celle de Kehl.
Réponse de Voltaire à $2247 et $2248. M. Paul de Bernard nous signale posséder une lettre adressée le 4 octobre 1767 par Jean-Honoré Fragonard à son "cousinet" Honoré Fragonard, dans laquelle cet échange entre Voltaire, La Harpe et Chabanon est reproduit.