Vers de M. de Crébillon père retranchés de Catilina, tragédie
Vers de M. de Crébillon père
retranchés de Catilina, tragédie
C’est ainsi que toujours en proie à leur délire
Vos pareilles ont su soutenir leur empire.
Car vous n’aimez jamais ; votre cœur insolent
Tend bien moins à l’amour qu’à gouverner l’amant.
Qu’il vous fasse régner, tout vous paraîtra juste ;
Mais vous mépriseriez l’amant le plus auguste
S’il ne sacrifiait aux charmes de vos yeux
Son peuple, son honneur, son devoir et ses dieux.
F.Fr.10479, f°257r
M. de Crébillon fut obligé de lire sa tragédie devant Mme de Pompadour et eut l’adresse de passer les huit vers ci-dessus, qu’il a corrigés depuis.