Sur nos Églogues et Idylles françaises
Sur nos Églogues et Idylles françaises
O mes amis ! c’est un plaisir bien fade
Que de chanter des moutons qu’on n’a pas !
L’Églogue feinte a pour moi peu d’appas.
Berger de ville est une mascarade ;
Et je me ris du bourgeois Lycidas.
Quand l’Agnelet, petit Cotin champêtre,
Dans son grenier rimaillant sous un hêtre
Nous peint la chèvre et ce qu’elle a brouté ;
Au pâturage on croit qu’il a goûté ;
Et désir vient de le renvoyer paître.
Écouchard-Lebrun, p.393