Sur l'Opéra français
L’Opéra français
Était aux abois
Sans M. de Mondonville.
Mais les Bouffons,
De par Titon,
Font gille,
Et le badaud
Chasse Rameau
De même.
Puis chacun droit
Va dire à Monet,
Ah, mon cher ami, que j’t’aime.
Arlequin a fait
Tout ce grand effet,
L’Opéra lui doit sa gloire
Et maint lazzi
Donne à Lully
Victoire.
Rebel content
Reprend en riant
Son manche
Pour battre en dépit
Du bon sens
Jeudi, vendredi, dimanche.
F.Fr.10479, f°202v