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Sur les mariages faits par la ville de Paris

Oui, morgué, vidons les pots1 ,

On va marier nos fillettes

Ça nous déchargera le dos

D’la suit’d’leur amourettes

Rendons-en grâce au poupon

Qui vient d’paraître en vrai Bourbon.

 

V’la c’qu’on appell’bien pensé

D’préférer à d’zartifices

Un feu qu’amour a placé

Pour faire d’grouillants édifices

Qui sans cesse répéteront

Je sommes né grâce aux Bourbons.

 

Quand nos p’tits-fils seront grands,

J’aurons le plaisir, compère,

De les voir tambours battant

Sous un princ’qui d’eviendra leur père

Renverser les escadrons

D’tous les ennemis des Bourbons.

 

D’là j’pourrons mourir content,

J’aurons vu dans notre descendance

Continuer pour bien longtemps

L’amour qu’j’ons eu dès la naissance

Et qu’toujours je garderons

Pour la famille des Bourbons.

 
  • 1Sur les mariages faits par la ville de Paris au sujet de la naissance de M. le duc de Bourgogne.

Numéro
$7241


Année
1752




Références

F.Fr.10478, f°631 - F.Fr.15155, p.61-83 - BHVP, MS 661, f°133v-134v