Sur les gens qui vont grossir la cour littéraire de Prusse
Sur les gens qui vont grossir
la cour littéraire de Prusse
Ami, j’ai fait mainte escapade,
Les sots me méprisent ici.
Je vais à Berlin, Dieu merci ;
J’y verrai Voltaire et de Prade.
Que prétendez-vous dans ces lieux ?
Ah, mon cher ami, je vous jure,
Vous y ferez pauvre figure
Car vous croyez encore en Dieu.
F.Fr.10479, f°159r et 162r- BHVP, MS 651, p.88 - BHVP, MS 662, f°103r