Sans titre
Dussé, dont l’humeur farouche
Fait tout l’esprit1 ,
Croit qu’un seul mot de sa bouche
Vaut un écrit.
Il est fertile en longs propos.
Vivent les sots.
De vers, de musique, de prose
Plat disserteur.
Mettez-le sur autre chose,
N’ayez pas peur,
Il ne dira pas quatre mots.
Vivent les sots.
Seul dans son humeur profonde,
N’approuvant rien
Et méprisant tout le monde,
Qui lui rend bien.
Pont-de-Veyle est son héros.
Vivent les sots.
- 1Sur M. Dussé, sur qui la chanson Arrive à Versailles le marquis Dussé a été faite. Elle est à la page 173 du 14ème volume. On prétend que celle-ci a été composée par lui-même et que, comme il en était au vers Et méprisant tout le monde, et qu’il ne savait plus que metttre pour l’achever, Pont-de-Veyle, qui vit son embarras, lui fit mettre Qui lui rend bien, ce qui fut fait (Castries)
Mazarine Castries 3987, p.291-92