Sur la fontaine qui est dans le cabinet de M. du Cange
Sur la fontaine qui est dans le cabinet de M. du Cange
Je coulais par penchant tout droit à la cuisine,
Et là je devenais potage ou bouillon,
Bouillon pour le poumon,
Bouillon pou rla poitrine ;
Toute entière j’étais d’un secours salutaire,
Tout entière j’étais utile et nécessaire.
Pour complaire aux désirs d’un oisif curieux,
On m’arrête, on me force, on me partage en deux ;
Je descends, je remonte. Hé, pourquoi cette guerre ?
Le croiras-tu, passant ? C’est pour rincer un verre.
F.Fr.15153, p.389-90 - BHVP, MS 661, f°53r
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