Sur la Dlle Pélissier et le Sr Dulis, juif
Sur la Dlle Pélissier et le Sr Dulis, juif
Au généreux Dulis je dois mon opulence,
Par ses bijoux la tête m’a tourné.
Il vient encore d’orner mon insolence
D’un bracelet qu’il m’avait destiné.
Je fais tout enrager et le pauvre pécore
M’ouvre ses trésors chaque jour ;
J’embrase ce nigaud d’un feu qui le dévore.
Je ne crains plus la Sallé, la Lemaure.
Il me redit cent fois pour prouver son amour :
Triomphez, ma belle reine,
Triomphez de l’Opéra ;
Faites sentir à ces gens-là
Votre mépris, mon pouvoir, votre haine.
Triomphez, ma belle reine,
Triomphez de ces gens-là.
Maurepas, F.Fr.12623, p.159 - F.Fr.15146, p.16-17