Sans titre
Ô vous qui profanez les choses saintes
Exposant à nos yeux des vertus toujours feintes :
Qui du voile sacré de la dévotion
Cachez votre avarice et votre ambition ;
Et qui priez Dieu pour tromper les hommes,
Vous êtes trop connus dans le siècle où nous sommes.
Du Dieu que vous jouez redoutez le courroux ;
Il n’est point de mortels plus coupables que vous.
Académie de Lyon, MS 126, f°7v