Sans titre
Ce cadet, cher Voltaire,1 outré dans sa fureur
En me glaçant d’effroi me remplit trop d’horreur
Sa morale effrénée, a de quoi me déplaire.
Malgré tant de beautés, mon coeur est courroucé.
Avant qu’il soit reçu chapelain de l’aîné
A Bicêtre il lui faut six mois de séminaire.
- 1Réponse de La Noue, auteur de la tragédie de Mahomet II à Voltaire au sujet d’une pièce de vers qui commence ainsi : Mon cher La Noue, illustre père, etc.
Clairambault, F.Fr.12709, p.391