sans titre
De plus d’un Zoïle ex-jésuite
Les écrits sans sel et sans suite
Nous picotent par-ci par-là.
L’ennui public est leur salaire.
Pour détruire ces Messieurs-là,
Nous n’avons qu’à les laisser faire.Ne me plains pas, et ne sois pas trop vain
Des jugements de l’abbé qu’on bafoue.
Il m’éclabousse au lieu que le vilain
Comme soi-même et te gratte et te loue.
Autant vaudrait un soufflet sur ta joue.
Demande à tous, viens savoir avec moi
Qui ne nous deux reste couvert de boue.
Le décrotteur te dira que c’est toi.
Contrôleur du Parnasse, t.I, p.58