Sans titre
Villequier eût toujours vécu
Et n’eût jamais été foutu
S’il n’eût soupé chez du Chala,
Alleluia
Courcillon l’emmena chez lui
Là, lui dit, mon petit ami…
Mais le fait est qu’il l’encula,
Alleluia
La Talard à ce que l’on dit
De plus de trois mois s’est mépris
Dans un an elle accouchera,
Alleluia.
La pauvre Saint-Germain Beaupré
A tout le monde l’a montré
Mais elle a trop de poil au bas,
Aleluia
Cela dit, la Saint-Germain
Que chacun porte ici la main
Ample peau douce on trouvera,
Alleluia
La Courcilon, toute effarée
À Paraber s’en est allée
Et cette histoire lui conta,
Alleluia
Que Darembert toute essouflé
Sur un canapé l’a jetée,
Mais qu’aussitôt il débanda,
Alleluia
La Tallard à d’Épinois dit,
Fais cocu mon petit mari,
Je n’accouche pas pour cela,
Alleluia
La jeune Soubise, dit-on,
A le plus puant de tous les cons,
Son nez rouge nous l’indiqua,
Alleluia.
D’Évreux, votre mauvaise foi
Vous a fait peu d’amis, je crois,
Soubise est dupe ou le sera,
Alleluia
On le trompe facilement,
Il est bénin et sot enfant,
Mais un plus vif le vengera,
Alleluia
Le petit Gesvres, ce dit-on,
Tous les jours vous tâte le con,
Et même avec vous fait cela,
Alleluia.
La Curzé, à ce que l’on dit,
Veut encore lui prendre le vit,
Mais il ne la foutra pas,
Alleluia
La De Prie, à ce que l’on dit,
Couche avec le vieux Tury.
Il ne peut plus faire cela,
Alleluia
F.Fr.15131, p.289-93