Aller au contenu principal

sans titre

Le Parlement, la Comédie1

Sont deux illustres compagnies

Qui ne se ressemblent pas mal

Sous un habit qui les déguise

Leur main prend le sceptre royal

Et fait les cornes à l’Église.

Il manquait à la gent comique

D’avoir quelqu’époque héroïque

Où l’on eût redressé les rois.

Ce trait ne manque au parallèle.

Le théâtre pour cette fois

Montre aussi qu’il a ses pucelles2 .

  • 1 Une chanson fut faite en 1733, au mois de février, à l’occasion d’une consultation entre Messieurs les quatre premiers gentilshommes de la Chambre et les Comédiens-Français qui voulaient se plaindre au Roi de ce que ces Messieurs voulaient donner une pension à la nièce de Baron, le fameux comédien, laquelle n’avait pas réussi assez pour prétendre, à ce qu’ils croyaient, à de pareilles grâces (M.).
  • 2 Allusion au fameux abbé Pucelle, conseiller au Parlement, grand janséniste qui avait été un des députés pour les remontrances. (M.)

Numéro
$5474


Année
1733 (Castries) / 1734




Références

Mazarine Castries 3985, p.409