Sans titre
Je méprisai toujours ces noms de faux aloi
Le froid Palissot perce à travers Montenoy,
Et Peloux, de Peloux devenu Clairfontaine
N’est pas moins aujourd’hui l’effroi de Melpomène.
Sous quelque nom qu’il prenne, un sot est toujours sot.
Que gagne un Baculard à s’appeler d’Arnaud ?
Imitez de Patu la sage retenue ;
C’est du moins sous son nom que tout Paris le hue.
BHVP, MS 661, f°13v-16r - Lettre de l’abbé de La Chau à La Beaumelle (31 mai 1755)
"On lit partout des vers manuscrits sur les auteurs qui ont la manie de changer leur nom pour en prendre un plus sonore ou moins commun. Voltaire y est prolixement censuré là-dessus et bien d'autres." Référence aimablement fournie par Claude Lauriol, éditeur de La Beaumelle