Aller au contenu principal

Les saintes de la Régence

 Les saintes de la cour1

Sainte Accroupie I2

Sur son cul se tenait

Pour quelque envie

Jamais ne se levait.

Mais quand on lui voulait

Dans un certain endroit

Planter l'arbre de vie,

Si tôt debout était

Sainte Accroupie.

 

Sainte Accroupie II

Sur son cul se tenait

Pour quelque envie

Jamais ne se levait.

Mais quand on lui voulait

Dans un certain endroit

Planter l'arbre de vie,

Si tôt debout était 

Sainte Accroupie.

 

Sainte Agaçante3

Du sang des demi-dieux,
Toujours constante
A faire les doux yeux,
Se fait voir en tous lieux ;
D’un souris gracieux
Sans cesse prévenante
Pour les jeunes et les vieux,
Sainte Agaçante.

 

La sainte Antique4 ,
Dont je chante le nom,
Encor se pique
Que son minois soit bon.
Mais il n’est plus d’aloi
Et dès qu’on aperçoit
Cette vieille relique,
Chacun chante à part soi
La sainte Antique.

 

Sainte Badine5

A chaque amant disait
Que la gésine
De baiser l’empêchait ;
Mais d’un coup de poignet
La friponne faisait
Si bien raidir l’échine
Que partout on fêtait

Sainte Badine.

 

Sainte Bassette6

A des démangeaisons

Rien ne l'arrête

Pour apaiser son con

Pour elle tout est bon

Petits, moyens et longs.

A foutre toujours prête

On trouve sans façon

Sainte bassette.

 

Sainte Bien-Aise7

Ne peut être un moment
Sans qu’on la baise
C’est son amusement.
Ce n’est qu’en l’éprouvant
Qu’elle prend un amant,
Son cœur est tout de braise,
Ce qui la rend souvent
Sainte Bien-Aise.

 

. (R)
N’a pas beaucoup d’esprit,
Est ennuyeuse,
Jamais elle ne rit,
Même avec son amant ;
Elle parle en pleurant
Et cette humeur rêveuse
Quitte très rarement
Sainte Boudeuse.

 

Sainte Chanteuse,8
Qu’un tour de croupion
Rendit boiteuse,
Ne sait pas dire non.
Laquais ou cavalier
A chaussure à son pied ;
Et pour la voir heureuse
Il faut à ce métier
Sainte Chanteuse.

 

Sainte Commode I9

Se prête à nos besoins,
Et s’accommode
Sur le plus, sur le moins.
Chez elle point de rang,
Le petit et le grand,
Chacun vit à sa mode ;
Ce qui fait aimer tant
Sainte Commode.

Sainte Commode II10
Eut toujours des amants,
Fut à la mode
Dès ses plus jeunes ans.
A présent à la cour
Elle y sert à l’amour,
Elle en garde la porte,
On l’y trouve toujours,
Sainte Commode.

Sainte Commode III11
Pour unir deux amants
Sait la méthode
D’y pourvoir sûrement.
Mais de savoir comment
Ce merveilleux talent
La met fort à la mode
Chacun va réclamant,
Sainte Commode.

 

Sainte Commode IV12

A fort bien réussi

Selon la mode

De la cour d'aujourd'hui.

Elle prête son mari

Dont on se réjouit

Et dit qu'il s'accommode

Je veux mourir ainsi,

Sainte Commode.

 

Sainte Commode V13

Prêtait à tous venant

Selon leur mode

La fesse ou le devant,

Assise ou bien debout,

Tout était de son goût.

Cette douce  méthode

La fit nommer partout

Sainte Commode

 

Sainte Commune14
A tous venants montrait
Qu’elle était brune
En bien plus d’un endroit :
Au jour si l’on voulait,
Assise ou bien tout droit,
Et même au clair de lune ;
Toujours prête on trouvait
Sainte Commune.

 

Sainte Contente15
D’amants choisis n’avait
Que près de trente
A ce qu’elle disait.
Dont elle recevait
Comme elle souhaitait
Tous les jours une rente,
Qui certes la rendait
Sainte Contente.

 

Sainte Coquette16

D’un grand nombre d’amants
Sait faire emplette
Par ses heureux talents.
Son but au jeu d’aimer
Est de pouvoir charmer,
Sans que pas un lui mette ;
Ce qui la fait nommer
Sainte Coquette.

 

Sainte Doucette17

Que sa grand-maman
Dit si parfaite
S’offre à tous les passants ;
Mais son air suffisant,
Son con maigre et puant,
Sa mine si mincette,
Font refuser souvent
Sainte Doucette.

 

Sainte Effrontée I18

Courait toutes les nuits
Dans les allées
En cherchant qui lui fît,
Trouva pour son déduit
Dangeau du Saint-Esprit ;
Dieu ! qu’elle fut glacée
Quand cet homme lui dit :
Quelle effrontée !

 

Sainte Effrontée II19

Prenant de tous états
Franche lippée
Assure ses ébats,
Prince, officiers, prélats,
Grands, petits, maigres et gras ;
Autant que son aînée,
Elle aime le tracas,
Sainte Effrontée.

 

Sainte Enfantine,20
Quoique sans favori,
N’est point chagrine
D’avoir un vieux mari.
En vain tous les amants
S’offrent à son secours.

Tous gens de bonne mine,
Ils la trouvent toujours,
Sainte Enfantine.

 

Sainte Étourdie21

A tous venants disait
De ses amis
Le mal qu’elle savait.
Peu de sens elle avait,
Car bien on lui rendait
En racontant sa vie.
Mais rien ne corrigeait
Sainte Étourdie.

 

Sainte Éveillée22
Vingt fois d’amant changeait
Dans la journée,
Pas un n’était son fait.
Jamais ne s’endormait,
Toujours elle voulait
Recevoir l'accolée,
Malheureux qui baisait
Sainte Éveillée.

 

Sainte Facile23 ,
A tous venants disait
Qu’elle était fille,
De pas un ne voulait.
Mais quand on la pressait
Et qu’au fait on venait,
Pour peu qu’on fût habile,
Toujours on la trouvait
Sainte Facile

 

Sainte Féconde I24

A tous moments baisait

Par l'un et l'autre endroit.

Ce que l'amour faisait

Le bain le défaisait

Aussi once tout le monde

Tour à tour recevait

Sainte Féconde

 

Sainte Féconde II25

Qui depuis si longtemps

Peuple le monde

Même après quarante ans

Un cruel mal de dents

Impose rarement

Quoique le Roi en gronde

Vous trouverez toujours

Sainte Féconde.

 

Sainte Fidèle26
Pressée par son mari
Pour avec elle
Passer la nuit,
Refuse ce parti
En s’écriant : Nangis,
Je serai toujours telle
Que je te l’ai promis,
Sainte Fidèle.

 

Sainte Finette I27
A les yeux pleins d’éclat,
L’humeur follette,
Et le teint délicat.
Si tu n’es pas ingrat,
Amour, change l’état
De la jeune fillette,
Tire du célibat
Sainte Finette.

 

Sainte Finette II
Près de sa mère était
Simple fillette
Auquelle elle disait
J’aurais juré, gagé,
Qu’on eût jamais trouvé
Dans les parties secrètes
Ou dans son cabinet
Sainte Finette.

 

Sainte Fringante28

Que tous les jours montait
Troupe rieuse,
Jamais ne se lassait ;
Dès que l’un finissait
L’autre recommençait.
Cette beauté charmante
A chacun se montrait
Sainte Fringante.

 

Sainte Friponne29
Ne veut pas s’engager
Quoiqu’elle donne
De quoi se faire aimer.
De grâces sans chanter,
Sans rire et sans paroles
Toujours elle assaisonne
Ce qui la fait nommer
Sainte Friponne

 

Sainte Gaillarde
Chante et rit tous les jours
Sans prendre garde
A qui lui fait la cour.
Elle craint le danger
Ne veut point s’engager.
Jamais elle n’hasarde
Ce qui la fait nommer
Sainte Gaillarde

 

Sainte Glorieuse30
Redressée jusqu’aux dents
Faisait la pieuse,
Refusant ses amants.
L’histoire dit pourtant
Qu’un fade courtisan
La trouva doucereuse,
Ce qui depuis la rend
Sainte Glorieuse.

 

Sainte Gourmande31

Engloutissait les queues
A la demande de tous ses amoureux,
Financiers, jeunes ou non,
Marquis, duc ou baron,
Enfin toute la bande
Mesurait tout du long
Sainte Gourmande.

 

Sainte Justesse32
Faisait tous ses efforts
Pour mettre en presse
Un membre et ses consors.
L’amant s’écria lors :
Je péris loin des bords ;
Serrezmoi, ma princesse,
Ou l’on vous nomme à tort
Sainte Justesse

 

Sainte Largette33

Dès longtemps se servait

De savonnette

Pour l'avoir plus étroit.

Son temps elle perdait

Point ne rétrécissait.

Diable de la recette ! 

Toujours on la trouvait

Sainte Largette.

 

Sainte Lubrique,34
Que prêchait saint Germain,
Très bien se pique
D’aller à toute main,
Assise ou bien debout.
Chacun voit à Saint-Cloud
La fameuse boutique
Où l’on baise partout
Sainte Lubrique.

 

Sainte Madeleine35
A tous venants donnait
La fine laine
Que son bichon portait.
A elle rien n’avait
Car très noble elle était
Et sans reprendre haleine
Toujours se présentait
Sainte Madeleine.

 

Sainte Modeste36
Prenait honnêtement
La main, le reste,
Le tout avec un gant.
Pour rien n’aurait voulu
Toucher un membre nu,
Cette beauté céleste
Fit si bien qu’on la crut
Sainte Modeste.

 

Sainte Mutine, I37
Aime dans les discours
Que l’on badine,
Elle en rit tous les jours.
Des jeux et des amours
Elle sait les détours ;
Tout cela nous anime,
Mais redoutons toujours
Sainte Mutine.

 

Sainte Mutine II38
Aux yeux doux éveillés
Porte une mine
Qui dit : Messieurs, baisez.
Elle serait à tous
Sans un mari jaloux
Dont l’humeur l’assassine
Qui guette au rendez-vous
Sainte Mutine.

 

Sainte Nitouche39
Quand sa mère approchait,
Faisait la souche,
Pas un mot ne disait.
Mais quand elle sortait
Et que seule elle était
Autre part qu’à la bouche
Bientôt l’amant baisait
Sainte Nitouche.

 

Sainte Pleureuse40 ,
Un mouchoir à la main,
L’esprit rêveuse,
Dans un coin du jardin
Son amant la trouva,
De son amour parla,
Elle devint joyeuse.
Il vous manquait cela,
Sainte Pleureuse.

 

Sainte Proprette41 ,
Tous les jours se servait
De savonnette
Et beaucoup en usait
Pour que certain endroit
Fût propre et plus étroit,
Aussi en amourette
Chaque amant la trouvait
Sainte Proprette.

 

Sainte Prudente42
A son ancien amant
Toujours constante,
Se conduit sagement,
Car la nuit seulement
Dans son appartement,
Sans crainte de sa tante,
Se donne du bon temps,
Sainte Prudente.

 

Sainte Pucelle43
Avait bien résolu
D’être cruelle
Tant qu’elle aurait vécu ;
Mais un moine passa
Qui d’un coup l’engrossa,
Et puis dit à la belle :
Soyez avec cela
Sainte Pucelle

 

Sainte Sévère I 44

Nous donne à tous la loi,
Quoique bien fière
On l’aime malgré soi.
De l’amour en courroux
Elle peint le dégoût,
Cherchons tous à lui plaire
Qu’elle ne soit plus pour nous
Sainte Sévère.

Sainte Sévère II30 ,
Quand on lui fait la cour,
N’écoute guère,
Et coupe toujours court.
Mais elle aura son tour.
Certain marché d’amour,
Signé de père et mère,
Fera changer un jour
Sainte Sévère.

 

Sainte Vaillante,

Pour son perfide amant,

Toujours constante

S’expose aveuglément

Mais une autre beauté,

Pleine de cruauté,

Pour cette pauvre amante,

Brave intrépidement

Sainte Vaillante.

 

Sainte Paillarde45

Aimait tant le déduit

Que l'égrillarde

Y foutait jour et nuit.

Quand le vit lui manquait

Tout aussitôt le doigt

Servait à l'égrillarde.

Ainsi toujours foutait

Sainte Paillarde.

 

Sainte Hypocrite46

Un invalide avait

De grand mérite.

A Passy l'emmenait.

La sainte s'exerçait

A le faire aller droit,

Et dans chaque visite

L'invalide foutait

Sainte Hypocrite.

 

Tout est aimable
Chez vous, charmante Iris47 ,
Rien n’est semblable

A ton tendre souris
Mon cœur en est épris,
Mes yeux en sont surpris,
Et ce qu’on croyait fable
Jusques à vos mépris,
Tout est aimable.

 

Un membre à dire48
Est un cruel tourment
Quand on soupire
Disait un pauvre amant
Mais après le déduit
La belle49 en le tâtant

Lui répondit, vraiment,

Vous le dites pour rire
Vous n’avez nullement
Un membre à dire.

  • 1Le comte de Bussy-Rabutin, auteur de l’Histoire amoureuse des Gaules, eut un jour l’idée bizarre de composer un livre d’heures dans lequel les saints du calendrier étaient remplacés par les portraits en miniature de quelques personnages de la cour dont les femmes étaient soupçonnées de galanterie. Ce manuscrit singulier fut célèbre au XVIIe siècle, c’est à lui que Boileau fit allusion dans ces vers bien connus : "Moi ! j’irais épouser une femme coquette ! / J’irais, par ma constance, aux affronts endurci, / Me mettre au rang des saints qu’a célèbrés Bussy ?" Bussy mort, il passa au XVIIIeme siècle entre les mains du duc de La Vallière, et à la vente des livres du célèbre bibliophile il atteignit le prix de 2400 francs. Tout récemment on l’a vu reparaître à l’Hôtel Drouot, où il a été adjugé pour 15500 francs à un riche amateur. L’exemple donné par BussyRabutin ne fut pas perdu pour les courtisans, — cette pièce en est la preuve, — et ils s’amusèrent fréquemment à célébrer, sous le nom de Saintes, toutes les dames de la cour qui avaient le moins de droits à cette qualification. Pour cette pièce et pour toutes celles du même genre qui pourront trouver place dans notre publication, nous reproduisons les notes du manuscrit original, sans les accompagner d’aucun commentaire. Le lecteur n’aura pas de peine à comprendre les motifs de notre réserve. (R)

     

  • 2Mme de Lasssay NAF.9184
  • 3Mme la duchesse, la jeune. (R) - Mme d'Evreux  NAF.9184[
  • 4Mme Savary, dite la vieille médaille. Elle est cordelière du Tronc. (R)
  • 5La veuve du vieux marquis de Locmaria. (R) - Mme de Monchy  NAF.9184[
  • 6Mme de Listenay NAF.9184
  • 7La marquise de Nesle Mazarin. (R) - Mme de Gontaut  NAF.9184[
  • 8Mme la princesse de Rohan. (R)
  • 9La duchesse d’Albret, la Trémoille (R) - Mme de Nesle NAF.9184
  • 10Mme de Mouchy Forcade. Elle est tribade avec la duchesse de Bourbon. (R)
  • 11Mme la duchesse de Saint Simon. (R) - Mme de Monchy
  • 12Mme de Mondy (Madame la Duchesse NAF.9184
  • 13Mme de Rupelmonde NAF.9184
  • 14Mlle de Saint Germain Beauprée, fille de Doublet, fort laide. (R)
  • 15La maréchale d’Estrées. (R)
  • 16Mme d’Ancenis, Gorge. (R) - Mme d'Uzès  NAF.9184
  • 17La jeune comtesse de Tonnerre, fille de M. de Blanzac. On l’appelle la trop tôt venue : elle naquit à quatre mois de mariage (R) - Mme d'Epinay NAF.9184
  • 18Princesse de Nassau Mailly. (R) - Mlle de Clermont  NAF.9184[
  • 19La marquise de La Vallière Noailles. (R) - Mlle de Clermont  NAF.9184[
  • 20La jeune Duchesse (Mme de Polignac NAF.9184
  • 21La jeune princesse de Conti. (R - Mme d'Evreux  NAF.9184[)
  • 22Mme de Castelnau. (R)
  • 23Mlle de Tourbe ou de Villefranche. (R) - Mlle D'Estrées, NAF.9184
  • 24 Madame la Duchesse NAF.9184
  • 25Madame la Duchessse NAF.9184
  • 26Mme de La Vrillière. (R)
  • 27Mlle de Charolais. (R)
  • 28Mme de Gacé. - Mme de Gauly NAF.9184(R)
  • 29Mlle de Bournonville, femme du duc de Duras. / A partir de là, ajouts de Lyon BM, MSS 1552
  • 30 a b Mlle d’Armagnac. (R)
  • 31Mme de Polignac NAF.9184
  • 32La vieille princesse de Montauban. (R)
  • 33Mme de Longeac NAF.9184
  • 34Mme de Monasterol. (R)
  • 35Mme de Berry. (R)
  • 36Mme de Courcillon. (R)
  • 37Mme de Saint-Simon NAF.9184
  • 38Mme d’Argny. (R)
  • 39Mme de Parabère et Mme de Ruppelmonde. (R)
  • 40Mlle de Villefranche. (R)
  • 41Mme de Jonzac. (R)
  • 42Mme de Bellefond (Mme de Polignac NAF.9184
  • 43Mlle de Melun. (R)
  • 44Mme de Lassay, la jeune, Montataire. (R) - Mme de Saint-Simon 
  • 45 Mme de Polignac NAF.9184
  • 46Mme de Lauzun NAF.9184[
  • 47Mlle de Clermont. (R)
  • 48Le marquis de Biron, lieutenant général, perdit en 1714 un bras au siège de Landau (R)
  • 49Mlle de Lorge, fille du maréchal, et femme du duc de Lauzun.

Numéro
$0087


Année
1715 (Castries) / 1719 (Castries)




Références

Raunié, I,132-47 - Clairambault, F.Fr.12695, p.631-36 - Maurepas, F.Fr.12628, p.49-67 - F.Fr.9351, f°272r-274v - F.Fr.12673, p.208-27 qui date de 1716 - F.Fr.13656, p.139-52 - F.Fr.15131, p.94-103 et 294-311 - F.Fr.15136, p.212-14 (six saintes seulement) - F.Fr.15141, p.289-308 -NAF.9184, p.101-07 - Arsenal 2930, p.185-94 - Arsenal 2931, f°7v-16r - Arsenal 2937, f°95r-96r (4 saintes seulement) - Arsenal 3115, f°152r-154v et 187r-192r - BHVP, MS 554, f°334-37 - Mazarine, MS 2163, p.283-91 - Mazarine MS 2166, p.137-50 - Mazarine Castries Ms 3981, p. 231-245 - Mazarine Castries Ms 3982, p. 302-334 - BHVP, MS 542, f°27-42 - Lyon MS 1552, p.175-84 - Lyon BM, MS 1671, f°271r-272r (ordre différent) - Toulouse BM, MS 855, f°92r-95v - Toulouse BM, MS 856, f°9-18v


Notes

Toutes les occurrences présentent des différences: variantes de détail, ordre de présentation, strophes ajoutées ou enlevées. La présente disposition suit l'ordre de Clairambault F.Fr.12695, en y incluant les strophes supplémentaires trouvées ailleurs et en les rangeant par ordre alphabétique des "Saintes". Un certain nombre de clés sont reproduites, sans la moindre prétention à l'exhaustivité. D'ailleurs les attributions ne manquent pas de souvent varier. Les attributions, on s'en doute, sont, semble-t-il, des plus fantaisistes. Pour s'en convaincre, on a comparé systématiquement l'attribution la plus communément rencontrée avec celle de NAF 9184, une des versions les plus complètes. Il y a similitude pour environ les deux tiers des occurrences.

A propos de sa reproduction dans F.Fr.15141, avec pour présentation : « Supplément aux vers satiriques depuis le commencement du règne de Louis XV ». Malgré l’annonce, on peut s’étonner de voir repris tout au long dans le contexte de textes de 1773 une série satirico-érotique datant de 1715.