

Je respecte la régence1,
Mais dans mon petit cerveau
Je me figure la France
Sous l'emblème d'un tonneau ;
De cette pauvre futaille
Le Régent tire sans fin,
Tandis qu'au fausset Noailles
Escamote un pot de vin2.
Réponse
Je consens que la régence
Soutire notre tonneau,
Pour avoir de la finance
Qu'on égorge le troupeau,
Et qu'à Noailles on permette
De voler impunément,
Pourvu qu'après on le mette
Côte à côte du Normand3.
Numéro $0224
Année 1716 (Castries) / 1717
Sur l'air de ... Ton humeur est, Catherine, plus aigre qu’un citron
Description
Huitain + huitain en réponse
Notes
Il y est répondu en $5093
Références
Raunié, II,272-73 - Clairambault, F.Fr.12696, p.103-04 - Maurepas, F.Fr.12628, p.325 - F.Fr.9350, f°114v-115v - F.Fr.9351, f°234r (premier couplet) - F.Fr.10475, f°168 - F.Fr.12500, p.149 - F.Fr.12673, p.195-96 - F.Fr.15131, p.70 - F.Fr.15131, p.70 - F.Fr.15136, p.210 - F.Fr.15141, p.102 - F.Fr.15152, p.225 (sans la réponse)
Mots Clefs Régent, duc de Noailles, Le Normand