

Menus propos
On dit que sous le Régent
La paix, l’abondance,
Vont enfin dans peu de temps
Revenir en France.
Vat’en voir s’ils viennent, Jean,
Vat’en voir s’ils viennent.
On dit que de d’Argenson
La rare prudence
Fera venir des millions
Pour enrichir la France.
Je crains peu, dit le Régent,
La noire ambassade1;
Qu’ils viennent, je les attends,
Je leur ferai gambade.
Le Bourvalais, que Fourqueux
Voulait faire pendre,
Attend les sceaux que ce gueux
Doit aussi lui rendre2.
Vat-en voir s’ils viennent, Jean,
Vat’en voir s’ils viennent.
Numéro $0265
Année 1717 (Castries) / 1718
Sur l'air de ... Va t’en voir s’ils viennent, Jean (Castries)
Description
4 x 4 + refrain
Références
Raunié, III,24-25 - Clairambault, F.Fr.12697, p.68-69 -Maurepas, F.Fr.12629, p.287-88 - F.Fr.9351, f°304r - F.Fr.13655, p.517 - F.Fr.15018, 215 - Arsenal 2937, f°248r - Arsenal 2961, p.448-49 - Arsenal 3132, p.341 - Mazarine Castries Ms 3982, p. 244 (3e strophe) - Mazarine Castries Ms 3982, p. 369-370
Mots Clefs Régent, 1er marquis d'Argenson, Bourvalais, Fourqueux, sceaux