Sans titre
Que faites-vous, braves Anglais1
,
De laisser prendre Saint-Eustache
Par trois cents poltrons de Français !
Ma foi, c’est pour vous une tache
Que sept cents de vos grenadiers
Se soient tous rendus sans se battre
Contre de simples fusiliers
Dont un seul de vous vaut bien quatre.
Oh ! vous n’êtes plus des lurons
Et ceci passe raillerie.
Cessez donc d’être fanfarons,
Ou battez-vous mieux, je vous prie.
- 1À défaut de nouvelles bien fraîches, on met en rimes ici celles qui ne le sont plus. Voici des vers qu’on a faits sur la prise de Saint-Eustache (Kageneck).
Correspondance secrète, t.I, p.459 - Kageneck, p.393